Le débat autour de l'organisation du match Cameroun-Namibie continue de diviser l'opinion publique nationale et internationale, notamment en raison des récentes sorties de l'Office national des infrastructures et des équipements sportifs (Onies). Pour Vincent Sosthène Fouda, universitaire et homme politique, les différentes correspondances émises par l'Onies témoignent d'une profonde incompétence managériale. Il milite désormais pour la dissolution pure et simple de cet organisme.
"Il n'est même pas nécessaire d'établir un cahier des charges. Il suffit d'observer les différentes interventions des responsables de l'Onies pour conclure à leur incapacité dans tous les secteurs", a déclaré Vincent Sosthène Fouda dans une prise de parole récente. Selon lui, l'entretien d'un stade ne devrait pas être une tâche complexe, mais plutôt une mission simple consistant à recruter le personnel nécessaire pour veiller à la qualité de la pelouse et aux exigences des instances sportives telles que la Fécafoot, la CAF et la FIFA. "Entretenir un stade, c'est avoir des électriciens, des agents d'entretien pour les gradins, c'est tout. Si d'autres compétences sont nécessaires, nous devrions en être informés, surtout en tant qu'anciens internationaux et managers", ajoute-t-il.
Pour l'universitaire, la création de l'Onies n'a fait qu'exacerber les tensions et divisions entre les Camerounais, avec des querelles internes qui freinent la bonne gestion des infrastructures sportives du pays. "La cacophonie que nous voyons, nourrie par une haine viscérale et une jalousie palpable, découle de ce que j'ai déjà dénoncé. Celui qui a créé l'Onies pourrait le dissoudre même le dimanche 7 septembre, à l'heure du match Cameroun-Namibie", conclut-il.