Les Lions Indomptables du Cameroun ont préservé leur invincibilité sous l'ère Marc Bryss en s'imposant difficilement face aux Warriors du Zimbabwe (2-1), ce mercredi après-midi au stade Ahmadou Ahidjo. Une rencontre à deux visages qui, malgré l'absence d'enjeu majeur, les deux équipes étant déjà qualifiées pour la CAN 2025, aura mis en lumière les forces et faiblesses de la sélection camerounaise.
Les Lions Indomptables ont rapidement pris les commandes de la rencontre, démontrant une maîtrise technique et tactique impressionnante. La première réalisation est venue des pieds de Vincent Aboubakar (17ᵉ), auteur d'un numéro de soliste remarquable. Après avoir éliminé trois défenseurs, l'attaquant camerounais a décoché une frappe imparable sous la barre, ouvrant ainsi le score.
L'équipe locale a poursuivi sur sa lancée, et c'est Georges-Kévin Nkoudou qui a doublé la mise (23ᵉ), parfaitement servi par une transversale lumineuse de Christian Bassogog. Ce dernier, particulièrement en verve, confirme son retour au premier plan.
La physionomie du match a radicalement changé après la pause, notamment suite aux changements opérés à la 70ᵉ minute avec les sorties de Bassogog et Magri. Le Zimbabwe a su exploiter ce relâchement, réduisant l'écart à la 73ᵉ minute par l'intermédiaire de leur numéro 7, entré en jeu quelques minutes plus tôt.
Les derniers instants de la rencontre ont été particulièrement haletants, avec notamment une frappe zimbabwéenne sur le poteau d'André Onana (81ᵉ) et un but refusé pour hors-jeu dans le temps additionnel - une décision qui fera débat, les ralentis suggérant la validité de la réalisation.
Si le résultat final (2-1) permet aux Lions de conserver leur invincibilité, la prestation de la seconde période soulève des interrogations à l'approche de la CAN. L'homme du match, Georges-Kévin Nkoudou, résume bien la soirée : brillant et décisif, à l'image de la première période camerounaise, mais également témoin d'une fin de match plus compliquée.
Cette rencontre, bien que sans enjeu majeur, servira d'avertissement à Marc Bryss et son staff : la constance sur 90 minutes sera indispensable pour espérer briller lors de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations.