Le dirigeant qui fait office de président de la Fédération camerounaise de football n’a pas honoré son rendez-vous avec les téléspectateurs de Vision 4 le 4 août dernier.
Tombi à Roko Sidiki, le dirigeant imposé à la tête de la Fédération camerounaise de football par le ministre des sports et de l’éducation physique Pierre Ismael Bidoung Mkpatt devait être le vendredi 4 août 2017 l’invité de l’émission « Décryptage » diffusée dès 21 heures sur la télévision Vision 4.
Malheureusement pour les téléspectateurs de cette chaîne le patron de la « Tour de Tsinga » n’est pas arrivé.
Ce qui a surpris plus d’une personne. Parmi elles Ernest Obama, le directeur général et présentateur de l’émission à laquelle devait prendre part Tombi à Roko Sidiki. C’est la voix emplie de colère que le journaliste a évoqué ce rendez-vous manqué ce lundi 7 août 2017 alors qu’il intervenait dans le programme « Tour d’Horizon » sur Vision 4. « Peut-être l’ancien pousseur fait peur à certaines personnes. Un monsieur ne peut pas lui-même venir dire qu’il sera là faire lui-même la bande-annonce, après il ne vient plus ! Vous savez quand on a été pousseur, on peut faire peur à certaines personnes ».
Sont-ce l’opposition et les critiques portées par Ernest Obama et Vision 4 contre Tombi depuis plusieurs années qui l’ont amené à renoncer à se faire interviewer par notre confrère ? Difficile de répondre d’autant plus que l’avant-veille de ce rendez-vous Vision 4 et la Fédération camerounaise de football avaient conclu un partenariat. Ce qui signifiait la fin de l’opposition de cette télévision à l’association sportive.
Cet accord a même valu des soupçons de trahison à Ernest Obama qui face aux propos d’un téléspectateur a dû se défendre en ces termes : « Mes opinions ne comptent pas quand mon patron décide de prendre un chemin. Nous travaillons dans une entreprise. En entreprise de presse il y a ce qu’on appelle la « ligne éditoriale ». Et la ligne éditoriale est édictée par le patron de l’entreprise. Et moi je la suis. Quand on ne suit pas et qu’on a fait journalisme on invoque ce qu’on appelle la clause de conscience et pour le moment je ne l’ai pas invoquée. Je suis ce que mon patron me demande de faire c’est lui qui me paie.
Je voulais recevoir monsieur Tombi. Il n’est pas venu. Maintenant je ne sais pas quel procès vous voulez me faire. Mes convictions personnelles en ce qui concerne Tombi restent les mêmes et je travaille pour une entreprise », a-t-il tenu à préciser.