Ils reconnaissent ainsi sa victoire à l’issue de l’élection du 11 janvier 2021
• Une réunion s’est tenue hier au Mont Febe
• Ils ont décidé d’arrêter les poursuites devant la justice
• Ils reconnaissent la victoire de Samuel Eto’o
Le football Camerounais aura-t-il une chance, c’est en tout cas ce que semble augurer l’avenir. Une réunion de concertation s’est tenue hier entre les membres de l’Assemblée de 2009 et Samuel Eto’o , à l’effet de résoudre la crise qui secoue la fédération camerounaise de football depuis 2009. Au cours de cette réunion, des résolutions ont été prises. Entre autres, les membres de l’assemblée générale de 2009 ont décidé d’accompagner Samuel Eto’o Fils dans sa politique d’apaisement du football camerounais ; ils reconnaissent ainsi sa victoire à l’issue de l’élection du 11 janvier 2021, ils décident d’arrêter les poursuites judiciaires engagées contre Samuel Eto’o Fils. C’est donc une victoire de Samuel Eto’o qui cherche depuis longtemps à réconcilier le football Camerounais. Il s’est ainsi engagé à consulter les commissions sur le cas de suspension de certains membres de l’Assemblée générale de 2009.
La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) est plongée dans une profonde crise politique depuis quatre ans. La situation ne semble pas prête de s’arranger malgré la médiation de la Fédération internationale de football (Fifa).
En décembre 2015, Abdouraman Hamadou Babba porte alors l’affaire devant la juridiction suprême en matière de litiges sportifs : le Tribunal arbitral du sport (TAS). Après une invraisemblable bataille procédurière, l’institution basée en Suisse se déclare incompétente, le 27 février 2017, le plaignant n’ayant pas saisi le TAS dans les délais prévus. La décision du CCA a donc toujours valeur de loi, selon le TAS.
Le verdict est tombé dans la soirée vendredi 15 janvier, à la veille du premier match du Championnat d’Afrique des nations, opposant le Cameroun à la Zambie, à Yaoundé. Le Tribunal arbitral du sport a en effet annulé l’élection de Seidou Mbombo Njoya et de son comité exécutif, le 12 décembre 2018. Ce dernier avait été élu pour un mandat de quatre ans, face à l’ancien gardien de but des Lions Indomptables Joseph-Antoine Bell et Daniel Nyamsi.
Le TAS a jugé recevable l’appel du club de l’AS Olympique de Meiganga, qui avait saisi l’instance juridictionnelle basée à Lausanne (Suisse) afin de demander l’annulation de l’ensemble des résolutions de l’Assemblée générale élective, qui avait installé Njoya à la tête de la Fécafoot. L’Olympique de Meiganga avait en effet évoqué des actes de corruption, lors d’une assemblée générale destinée à valider des textes de l’instance, deux mois avant l’élection. Très offensif dans sa démarche judicaire, le club avait également accusé le comité de normalisation, qui gérait la Fécafoot depuis l’invalidation – déjà – de l’élection de Tombi A Roko en 2017, d’avoir enfreint certaines dispositions des statuts de 2009.
En conséquence, Seidou Mbombo Njoya, ainsi que son comité exécutif, sont dans l’obligation de céder leur place, alors que la Fécafoot joue un rôle important dans l’organisation du CHAN. Dans l’immédiat, c’est son secrétaire général, Benjamin Banlock, qui va gérer les affaires courantes, jusqu’à la nomination d’un comité de normalisation.
