Yong Sports Academy : le joueur Aimé Bosco Talla a reçu son dû

C’est une info qui a pris de l’ampleur ces derniers jours. Peut-être que sa médiatisation a vite convaincu les dirigeants du club en question à revoir leur stratégie.

Nous avons appris que Yong Sports Academy (Yosa) de Bamenda a versé au joueur Aimé Bosco Talla la somme de 300 000 francs CFA qui restait sur les 500 000 francs que le club lui devait.

Par conséquent, le problème entre le joueur et Yosa est réglé. La voie de l’amiable a été choisi, selon RSI.

'Pour eux, on est des crève-la-faim' : un joueur déverse sa colère

Le mauvais traitement réservé par des clubs aux joueurs du championnat national de football laisse à désirer. Certains de ces footballeurs gardent leur silence. Puis, il y en a qui n'ont pas leur langue dans la poche.

Aimé Bosco Talla fait partie de ces joueurs-là qui disent les choses comme ils le pensent. Il a taclé les présidents de clubs dans une récente sortie.

« Pour eux (les présidents de clubs, ndlr), on est des crève-la-faim. Je te parle de Yong Sports Academy de Bamenda, mais je peux aussi te parler de ce que j'ai vu à Unisport, et Sable de Batié… Avec eux, le football camerounais ne peut pas s'améliorer », dénonce-t-il.

Cette intervention est faite suite à l'affaire qui fait actuellement grand bruit depuis que la Fédération camerounaise de football a décidé de reléguer Young Sports Academy en deuxième division.

Motif, la fédé accuse le club de n'avoir pas payé une dette datant de 2016. Le non-paiement concerne justement Aimé Bosco Talla qui est un ancien joueur du club.

Reçu ce jour sur le média RSI ce matin, Aimé Bosco Talla confie que « tous sont des malhonnêtes. C'est depuis 2014 qu'ils doivent me donner mon argent ».

En effet, témoigne-t-il, « ils m'ont donné à l'époque une avance de 200 000 francs CFA lorsque la décision est tombée en 2016, suite à plusieurs relances. Depuis des années, j'appelle pour obtenir le reste, mais personne ne répond. Je ne négocie plus avec eux, s'ils descendent en deuxième division, je m'en fous ».