Alors que le championnat MTN Elite two a débuté hier avec deux rencontres décalées de la 1ere journée, les autres affiches;(5) devant se disputer ce jour, à l'exception du match TKC # national polytechnic renvoyé pour des raisons que l'on ignore encore, nous avons appris hier soir que le cas Botafogo de Douala que l'on croyait mort et enterré a refait surface et pourrait venir jouer les troubles faits dans un environnement de 15 clubs en Elite two...
Rappel des faits: au terme de la dernière saison, les officiels de la LFPC bouclent le championnat en Elite two alors à 18, avec les descentes dans leurs ligues régionales respectives des trois derniers au classement à savoir: Botafogo, Dacc 2000 et panthère sportive de Garoua. Seulement, Botafogo qui avait introduit une requête auprès de la CCA du CNOSC avant la fin du championnat, a finalement gain de cause et récupère le point qui lui permet de se maintenir au détriment de PWD of Bamenda qui devient le 1er relégable et qui du coup doit disputer la prochaine saison en D2 régionale; celle du Nord-Ouest en l'occurrence. Mais ce club ne l'entend pas de cette oreille. Avec le soutien d'autres formations d'élite de la région, au mois de novembre 2017, ils saisissent par écrit le président de la LFPC et le premier ministre chef du gouvernement pour leur faire savoir qu'ils vont paralyser les championnats professionnels à venir si PWD n'est pas maintenu en Elite two! Le comité de normalisation de la FECAFOOT ayant décidé d'arrêter les championnats amateurs en décembre dernier, il est donc décidé de commun accord avec la LFPC que l'Elite two se disputera avec 15 clubs. S'en suivront donc une litanies de balbutiements et d'atermoiements du général Pierre Semengue et de tout son conseil d'administration, qui dans un premier temps, valident une compétition à 15 clubs avec Botafogo qui jouit d'une sentence, puis repassent à 18,estimant qu'aucune équipe ne devrait descendre avant de se raviser il y a deux semaines pour un championnat finalement à 15 avec cette fois-ci PWD of Bamenda qui d'après le programme de cette 1ere journée, reçoit cet après-midi avion FC du Nkam.
Sauf que le début de semaine est agité au siège de la LFPC. Face à l'insistance des responsables de Botafogo qui exigent d'être rétablis dans leurs droits, le président de l'institution a donc tenu une réunion de crise aux allures d'un mini conseil d'administration au sortir duquel il a une fois de plus été désavoué et mis en minorité par ses colistiers qui refusent de se soumettre à la sentence de la CCA du CNOSC qui permet à Botafogo de se maintenir en Elite two. Face à la décision de justice que leur a brandi Pierre Semengue, les autres membres du conseil, accompagnés dans leur élan par le secrétaire général de la LFPC, lui ont opposé le fait que le club de l'honorable Célestin Ketchanga " n'est pas avec eux ",puisqu'il n'avait pas voté leur liste le 27 juillet 2016,mais plutôt celle de Franck Happi à l'occasion de l'élection à la tête de cette ligue dont le professionnalisme n'a de nom que le sigle qui y est inséré.
Célestin Ketchanga que nous avons par ailleurs fortuitement rencontré hier en fin d'après-midi midi dans le grand hall du Hilton hôtel en marge du point de presse de la Fifa nous a fait savoir sans embajes qu'il fera prévaloir sa sentence partout où besoin sera jusqu'à épuisement des cellules pour être rétabli dans ses droits...