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Financement du Football : la nouvelle guerre Owona-Onambélé Zibi

Joseph Owona Cry Sad Angry Joseph Owona, Fecafoot President

Tue, 14 Jul 2015 Source: La Nouvelle Expression

Les deux hommes et leurs structures ne s’accordent pas sur les chiffres du partage des retombées du Mondial 2014.Vendredi dernier, Joseph Owona, le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a annoncé la redistribution des retombées de la Coupe du monde 2014.

Une exécution d’une promesse faite le 21 août 2014, au lendemain de cette compétition qui, malgré les couacs et autres mouvements d’humeurs qui l’ont émaillé, côté camerounais, a tout de même rapporté près de quatre milliards Fcfa à la Fécafoot. Sur cette rente, les clubs ayant participé à la Coupe du Cameroun, pour le compte de la saison 2013-2014, à partir des 32ème de finales, bénéficient d’une prime spéciale de deux cent millions Fcfa.

Les clubs ayant disputé les championnats d’élite et ceux organisés par la Fécafoot, reçoivent 315 000 000 Fcfa. Soit 103 575 millions pour les clubs professionnels, et 62 600 000F pour les clubs de Ligue 2. Le football féminin et le football jeune, se contentent du reste. Les clubs de première division féminine bénéficient de dix millions cinq cent mille francs, pendant que les clubs des championnats régional, départemental, de deuxième division féminine et du football jeune reçoivent 138 280 700FCfa.

Pour Joseph Oona, le président du Comité de normalisation, c’est justice rendue. «Sans eux, il n’y a ni football organisé, ni compétitions, ni joueurs de haut niveau». Alors, «la présente cérémonie doit être considérée comme un signe de reconnaissance pour la participation des clubs à l’effort de développement du football, nonobstant des moyens très souvent dérisoires», reconnait-il.

Encouragé dans son élan par Pierre Semengue, le président de la Ligue de football professionnel : «ce geste ô combien significatif, est une bouffée d’oxygène car les clubs n’ont rien. Ils me demandent l’argent, mais la subvention qu’on m’a promise n’est pas encore disponible», remercie-t-il.

Mais les principaux bénéficiaires acceptent le geste en crachant dans le plat qui les sert. «Dans la vie, lorsque vous n’avez rien, vous acceptez tout ce qu’on vous donne. Les clubs n’avaient presque rien. Nous allons nous contenter de ce qu’on nous a donné», enseigne Emile Onambélé Zibi, le président de l’Association des clubs d’élite du Cameroun (Acec). «Maintenant, est-ce que c’est que nous avions demandé ?

Là, c’est un autre volet parce que nous avions demandé quatre cents millions (400 000 000) de francs pour la Coupe du Cameroun, mais aujourd’hui personne n’a prononcé cette somme. C’est pourtant sur du papier et ça n’avait rien à voir avec les retombées de la Coupe du monde 2014. C’était notre condition sine qua none pour jouer la Coupe du Cameroun, parce qu’il y avait des arriérés», calcule-t-il.

Avant de déterrer la hache de guerre : «nous n’allons pas jouer cette Coupe du Cameroun si la Fédération ne nous payait pas la totalité de notre argent. Et je rappelle que cet argent n’a rien à voir avec les retombées de la Coupe du monde 2014», menace-t-il.

Source: La Nouvelle Expression