Franck Kom
L’Etoile du Sahel va devoir apprendre à vivre désormais sans l’un de ses joueurs cadres. L’histoire n’étant qu’un éternel recommencement.
Y aura-t-il un autre Franck Kom à Sousse? On peut s’en douter. Rien que les quatre ans de carrière de l’international camerounais à l’Étoile seront difficiles à égaler notamment en terme de palmarès.
Faut-il rappeler qu’en quatre ans Franck et les étoilés ont remporté cinq titres. Exemplaire par sa durée, Plus de quatre ans de carrière dans l’un des plus grands clubs tunisiens méritent d’être fortement applaudis dans un contexte où très peu de footballeurs noirs réussissent.
Exemplaire par son comportement unanimement apprécié par ses dirigeants, ses entraineurs et ses coéquipiers, l’international camerounais va laisser un grand vide derrière lui.
Le no 12 sera lourd à porter à l’Étoile. C’est clair que celui qui doit l’arborer doit suffisamment être armé. Qui va le remplacer puisque la tâche s’annonce à la fois herculéenne et impressionnante?
Il aurait voulu encore passer plus de temps à Sousse car, il aime cette ville et les supporters de l’Étoile et il aurait à cet effet souhaité leur rendre encore de bons et loyaux services.
Mais malgré les enchères de l’Étoile les dirigeants de Karslruhe n’ont pas hésité à casser leur tirelire pour s’attacher les services du pivot de 24 ans. Décidément, chaque chose a une fin.
Franck Kom va donc quitter les pelouses tunisiennes parce qu’il est un joueur promis à un très bel avenir pour reprendre les dires de son nouvel employeur.
Mais aussi parce qu’il est un joueur insatiable, programmé beaucoup plus pour gagner.
Et la boulimie s’est déjà étendue en compétitions africaines, en coupe et en championnat tunisiens.
