Polyvalent, il peut occuper la plupart des postes sur le front de l’attaque
L’Académie de l’Impact regorge de jeunes talents qui ne demandent qu’à saisir l’opportunité de passer au niveau supérieur. Clément Bayiha est l’un de ceux-là, et le jeune homme de 19 ans ne cache pas son ambition.
Polyvalent, il peut occuper la plupart des postes sur le front de l’attaque, mais il sait où mettre à profit ses qualités : « Je préfère jouer ailier, où je peux utiliser ma vitesse et marquer des buts, » explique-t-il calmement.
Sans vouloir être la vedette ou rechercher la notoriété, Clément « aime être la personne qui joue bien, qui se démarque dans l’équipe, » comme a su le faire un de ses modèles, Ballou Jean-Yves Tabla. « Je trouve ça super ce qu’il vient de faire, il a le même âge que moi et il a déjà un contrat. J’aimerai ça être comme lui. »
Clément veut suivre les traces de Ballou et de David Choinière, qui sont passés à l’échelon supérieur, avec l’Impact : « Ça me motive, ils étaient à l’Académie il n’y a pas longtemps et ils viennent d’avoir un contrat. J’aimerais être à leur place donc il va falloir que je travaille plus, que je sois meilleur. »
En effet, Clément est conscient de l’écart de niveau qui le sépare de la MLS, et des exigences du professionnalisme : « J’ai eu l’opportunité de côtoyer la première équipe, de voir comment on joue, à quoi ressemble le niveau professionnel, » témoigne-t-il, « le jeu est plus rapide, et ce qui fait la différence avec les pros c’est la première touche. Quand tu fais une mauvaise touche, la pression arrive plus vite donc tu perds plus vite le ballon. »
D’origine camerounaise, Clément a bien entendu grandi en admirant le meilleur joueur de sa génération chez les Lions Indomptables. « Samuel Eto’o, c’est mon idole, depuis tout petit j’aimerais être comme lui, c’est l’idole de tous les Camerounais. J’aimerais avoir sa finition, c’est un pur no.9. »
La victoire du Cameroun lors de la dernière CAN a été un grand moment pour le jeune attaquant : « J’ai sauté de joie, ceux qui disait que le Cameroun était nul, on leur a montré qu’on n’était pas une équipe à prendre à la légère, on a été soudés. »
Clément Bayiha a pu côtoyer l’un des principaux acteurs de cette conquête du titre continental africain, Ambroise Oyongo. « Il m’a dit de continuer à travailler fort, que le travail paie. Il faut montrer tes capacités, et quand tu montes avec la première équipe, c’est là qu’il faut montrer au coach ce que tu sais faire, » explique-t-il. C’est tout le mal que l’on peut lui souhaiter pour pouvoir un jour le voir évoluer avec le Bleu-Blanc-Noir.
