Le Stade d'Eséka en détresse
• Le président de la Fecafoot a du pain sur la plante
• Le Maire d’Eseka l’appelle à l’aide pour la réhabilitation du stade municipal de la localité
• Lire la note du Maire à l’endroit du président de la Fecafoot
En prenant les règnes de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o était conscient qu’il n’aura pas de période de grâce. Les attentes sont énormes, les défis pharaoniques. Seulement, il ne s’attendait pas bien évidemment pas que les doléances pleuvent juste au lendemain de son élection. A peine élu, un maire formule le vœu à Samuel Eto’o pour qu’il porte une attention particulière sur le stade de sa commune qui est dans un état de délabrement total.
« Par ce vote, les délégués ont fait le choix de donner une chance au projet que j’ai présenté à tous les amoureux de notre sport à savoir : redonner au football camerounais toute sa grandeur », a déclaré Samuel Eto’o, nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Il y a presque une semaine, l’ancienne star du football a été élue à la tête de l’organe faitier du football au Cameroun avec 41% des voix contre 31 pour Seidou Mbombo Njoya, son principal challenger.
Redonner au football camerounais sa grandeur. C’est le slogan qui résume le programme de Samuel Eto’o, qui prend les commandes de la gestion du football camerounais. Pourtant, longtemps présenté comme un faiseur des rois.
Il vient d’être saisi par le Maire d’Eseka. Dans une correspondance en date du 15 décembre, le maire de cette localité, après avoir félicité le Pichichi pour son élection à la tête de la Fecafoot, lui demande de tout faire pour la réhabilitation du stade municipal Henri Matip d’Eséka. « Le financement de projet permettra à n’en point douter de redorer l’image du football à Eseka, Chef-lieu du département de Nyong-et-Kellé », lit-on dans la note.
Le nouveau président de la Fecafoot a du pain sur la planche, pense Hervé Kemgne, analyste sportif camerounais. D’après lui, « le chantier est immense ». Il affirme que Samuel Eto’o, 40 ans, doit rapidement prendre « conscience de son nouveau statut ».
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