e prince de Garoua est droit dans ses bottes
• L’ancien président de la CAF savoure sa réhabilitation
• Il tacle sévèrement le président de la FIFA
• Il révèle le contenu de leur échange
Récemment réhabilité par le Tribunal arbitral du sport (TAS) le camerounais Issa Hayatou a sorti les crocs contre l’actuel président de la FIFA Gianni Infantino. Il a effectué sa première sortie médiatique.
Interrogé par Cam 10 Tv, Issa Hayatou s’est réjoui du verdict rendu pendant que le patron de l’instance faitière du football mondial se trouvait au Cameroun pour la CAN.
« Au niveau de la FIFA, il y a une seule personne qui décide. C’est lui qui a décidé qu’on me suspende. Vous voyez le destin ? C’est pendant que cet individu était au Cameroun que le TAS a levé la suspension », a déclaré le septuagénaire.
Le prince de Garoua se rappelle son échange avec l’actuel président de la Fifa avant sa suspension par la Commission de la Fifa pour une durée d’un an : « Avant la suspension je lui avais dit qu’il voulait m’enterrer et Dieu n’a pas voulu », s’est-il souvenu.
« La décision de la chambre de jugement de la commission d’éthique de la FIFA du 17 juin 2021 est annulée. La FIFA renonce à ses frais et verse à M. Issa Hayatou un montant de 5 000 francs suisses à titre de contribution à ses frais de justice et autres dépenses », renseigne le Tribunal arbitral du sport. Par ce communiqué, l’instance basée à Lausanne fait savoir que l’ancien président de la Confédération africaine de football n’a pas enfreint l’article 15 du Code éthique de la FIFA.
Ladite décision suspendait, Monsieur Issa Hayatou, président d’honneur de la CAF et vice- président d’honneur de la FIFA, pour un an, de toute activité liée au football. La Commission d’Ethique considérait que Monsieur Hayatou s’était rendu coupable d’une violation de l’article 15 du Code d’Éthique de la FiFAen signant, seul, sans l’aval du Comité Executif de la CAF le contrat accordant à la Société Lagardere Sport la commercialisation des droits marketing de la CAF.
La même Commission retenait que Monsieur Hayatou avait enfreint toute procédure d’appel d’offre applicable. Il aurait ainsi violé son obligation de loyauté à l’égard de l’institution qu’il présidait.
