Une affaire oppose la FIFA au Kenya
• Bientôt les éliminatoires de la CAN 2023
• Le Cameroun et le Kenya sont dans le même groupe
• En tout cas, pour l’instant
La Confédération africaine de football (CAF) a effectué le 19 avril dernier le tirage au sort des groupes pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023) qui se tiendra en Côte d’Ivoire. Lors de la précédente édition organisée chez lui, le Cameroun a terminé troisième en venant à bout du Burkina Faso lors de la petite finale, après un match au scénario improbable. Pour revivre ces genres d’émotions lors de la prochaine compétition de football, le pays de Samuel Eto’o Fils devra passer avec succès le tour des éliminatoires.
Le Cameroun loge dans le groupe C, accompagné du Kenya, de la Namibie et du Burundi. C’est un tirage a priori abordable pour les coéquipiers de Michael Ngadeu-Ngadjui et Karl Toko Ekambi.
Si les joueurs de Rigobert Song Bahanag veulent être présents au pays de Didier Drogba, ils vont devoir accrocher l’une de deux (02) places qualificatives dans la poule. A la lumière de leur récentes performances, ce n’est pas trop leur demander.
Seulement, le Cameroun pourrait finalement évoluer dans un groupe composé de trois (03) équipes au lieu de quatre (04) comme formé au départ.
Il existe la possibilité que le groupe C soit réduit à trois (03) sélections nationales si la suspension provisoire du Kenya n’est pas levée d’ici mi-mai.
En réalité, une affaire oppose la Fédération internationale de football association (FIFA) au Kenya. Le sort de ce dernier, à l’instant où nous parlons, n’est pas encore connu. La Fédération du Kenya de football est toujours suspendue par la FIFA pour interférences politiques.
Logiquement, comme le souligne actucameroun.com, si la situation de ce pays de l’Afrique oriental ne s’améliore pas deux (02) semaines avant la première journée des éliminatoires qui commencera au mois de juin 2020, le Kenya sera disqualifié. Par conséquent, le groupe C ne sera formé que par trois (03) sélections. Cela signifie qu’il y aurait moins de matchs et pas le droit à l’erreur.
