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'Eto'o ci, Eto'o ça', importante lettre adressée au peuple camerounais

Eto'o ci, Eto'o ça

Sat, 11 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

• Samuel Eto'o Fils n’est pas seulement décrié après son discours

• Il est aussi apprécié par d’autres

• Ceux-là qui pensent comme lui que les Lions indomptables doivent faire mieux

« Moi je ne suis pas content. Vous représentez l'équipe nationale du Cameroun. Je m'en fous de qui est en face, vous devez faire le job. Je vais tout vous donner, même ma vie, pour que vous soyez dans les meilleures conditions. Et je bagarre avec tout le monde pour vous choyer. Ne prenez pas votre place pour acquis. Vous devez la mériter […] ». Ces extraits de propos appartiennent à Samuel Eto'o Fils qui a déversé sa colère sur les joueurs après le match face au Burundi, rencontre pourtant gagnée par un but à zéro, dans le cadre des Eliminatoires de la CAN 2023.

A la suite de cette communication du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), les critiques ont fusé de partout. Beaucoup de personnes reprochent à Samuel Eto'o Fils de se substituer au sélectionneur Rigobert Song Bahanag.

D’autres avancent que Samuel Eto'o Fils n’avait aucunement le droit de s’exprimer de la sorte aux joueurs, en sachant qu’il était filmé et qu’après, le monde entier verrait les images.

L’enseignant Cheikh Kemit Tsimi n’a pas pu garder le silence face à ce traitement réservé à Samuel Eto'o Fils dont il apprécie très bien la prise d’initiative pour lutter contre la fainéantise des joueurs.

Eto'o ci, Eto'o ça.

L’homme avait promis de redonner au football toute sa grandeur.

Il n’avait jamais promis de caresser les footballeurs dans le sens du poil, surtout après avoir bataillé dur pour le respect de leurs droits.

Alors permettez que, la faim du Qatar justifie les moyens de lutte contre l’orgueil et la suffisance des joueurs.

Que les gardiens du poste de coach ne s’inquiètent pas : Le quotidien du vestiaire appartient à Song dont la colère n’est pas interdite suivant l’ordre de préséance naturel en des temps si solennels.

Mais bon sang. Quand aura-t-on le droit de blâmer la médiocrité, sans se sentir coupable de l’avoir heurtée, même si pour cela, on convoque le « moi haïssable » ?

Responsable du football national, il a dit ce qu’il avait à dire afin que ceux qui ont des oreilles le comprennent, ceux qui ont des bouches bavardent et ceux qui ont des doigts… digitalisent.

Cependant, c’est lui le président de la Fecafoot. En tant que tel, aurait-il manqué à l’une de ses obligations ?

Quand on y pense, c’est le peuple camerounais qui a un ego surdimensionné au point de vouloir faire taire un président qui a été élu précisément pour n’avoir pas eu sa langue dans sa poche.

Cette poche qui accueillait fièrement sa main quand il flagellait l’équipe de son verbe présidentiel, et la savonnait de sa langue dévastatrice.

Et vous messeigneurs de la critique aisée et déserteurs de l’art difficile.

Allez gagner des élections et taisez-vous quand votre équipe sombrera… Et alors seulement, comme disait l’aveugle : « On verra bien ».

Source: www.camerounweb.com