Patrice Motsepe et Samuel Eto'o
Depuis quelques jours, des informations révélées en exclusivité par le lanceur d’alerte Boris Bertolt font état d’une note envoyée à la CAF et à la FIFA pour constater la vacance du pouvoir au niveau de la Fecafoot. Ceci intervenait après la condamnation de Samuel Eto’o par la justice espagnole. Mais depuis, les services de Mouelle Kombi ont démenti les allégations. Mais c’est sans compter sur la détermination du lanceur d’alerte qui est revenu à la charge pour annoncer que les instances du football sont en train d’étudier le dossier et qu’une réponse sera donné aux protagonistes dans les prochains jours.
Mais en attendant, Samuel Eto’o qui n’entretient pas forcément une bonne relation avec le président de la CAF Patrice Motsepe vient de lui faire un clin d’œil. Dans une interview accordé au magazine Forvbes Afrique, Samuel Eto’o a jeté des fleurs au président de la CAF notamment en ce qui concerne son ambition pour le développement du football des jeunes.
« La formation des jeunes talents est régulièrement citée parmi les principaux défis à relever du football africain. Quelles pistes possibles pourraient selon vous être explorées ? »/ Tel est la question posée par le Magazine à Samuel Eto’o. I
« Le président de la CAF, le docteur Motsepe a fait du football à destination des jeunes son cheval de bataille. J’ai quarante ans et le développement de ce football jeune est ma priorité. J’ai moi-même bénéficié de l’existence de ces écoles pour devenir Samuel Eto’o. J’ai à titre personnel investi dans le football jeune et continue de le faire. Nous devons aller plus loin que ce qui se fait aujourd’hui. Réformer les championnats de vacances et de quartiers, travailler avec les acteurs et investisseurs potentiels et actuels pour restructurer les écoles de football. Ces écoles font du bon travail mais une marge de progression demeure. De fait, dans notre programme pour la Fecafoot, ce sont toutes ces pistes d’avenir que nous avons évoquées en détail », a-t-il répondu. Il s’agit là d’un vrai clin d’œil au président de la CAF mais aussi d’un fait rare qui mérite d’être souligné. En bon stratège, Samuel Eto’o n’a pas glissé fortuitement cette petite phrase dans sa réponse.
