Côte d’Ivoire : Adama Bictogo a-t-il réellement dissimulé 145 milliards CFA ?

Le Depute Adama Bictogo Elu Nouveau President De L Assemblee Nationale To5mkb9k3p Les camp de Bictogo envisage des poursuites contre les auteurs de ces allégations

Thu, 18 Jul 2024 Source: www.camerounweb.com

Depuis quelques jours, une rumeur sensationnelle circule sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire. Elle accuse Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale, de posséder des comptes bancaires secrets totalisant plus de 145 milliards de FCFA répartis en Suisse, à Singapour et en Arabie Saoudite. Selon les allégations, les autorités ivoiriennes tenteraient de rapatrier ces fonds en Côte d’Ivoire.

L’origine de cette rumeur est un post viral publié mardi, accompagné d’une photo d’Adama Bictogo. Le message allègue : « Le rouleau compresseur de Ouattara a permis de localiser trois comptes bancaires d’un montant total de 145 milliards de CFA appartenant à Adama Bictogo, situés en Suisse, à Singapour et en Arabie Saoudite. Les démarches sont en cours pour les rapatrier en Côte d’Ivoire. Ahooo Gagnoa. »

Cette rumeur survient dans un contexte où, depuis mai, des entreprises liées à Adama Bictogo, également coordonnateur principal du parti au pouvoir, sont soumises à des contrôles fiscaux. Certains observateurs y voient une manœuvre politique, attribuant ces investigations aux ambitions présidentielles supposées de Bictogo, notamment si le président Alassane Ouattara renonçait à un quatrième mandat en 2025.

Cependant, après vérification, ces allégations se révèlent complètement infondées. Les autorités judiciaires et fiscales ivoiriennes n’ont fait aucune déclaration officielle confirmant l’existence de tels fonds ou leur rapatriement. De plus, les mécanismes de coopération internationale en matière de blanchiment d’argent et de récupération des actifs requièrent de longues procédures complexes, rarement exécutables dans le silence.

Face à ces accusations, le camp de Bictogo envisage des poursuites contre les auteurs de ces allégations. Un membre de son service de communication a déclaré ce mercredi : « Les personnes responsables de cette désinformation seront bientôt tenues responsables de leurs actes. La loi condamne fermement la diffusion de fausses informations par des moyens numériques. Ces faits n’ont jamais existé et les auteurs répondront de leurs forfaits. »

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