Cet évènement, est une nouvelle tentative d’ingérence des États-Unis
En république centrafricaine, le gouvernement a accusé l’Association du Barreau Américain d’ingérence dans ses affaires intérieures. Des déclarations du gouvernement centrafricain qui font suite à une réunion de quatre jours organisés par ladite association dans le pays. Selon les organisateurs, le but de ces rencontres, est de former les acteurs centrafricains des droits de l’homme à la documentation des violations, qui à leur tour, formeront des égards communautaires.
Pour les autorités centrafricaines, cet évènement, est une nouvelle tentative d’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures du pays. « Tout le monde sait que l’Amérique renforce sa présence dans la région par divers moyens, y compris des interventions directes par le biais de sociétés militaires privées telles que Bancroft et la corruption de l’opposition, ainsi que des méthodes plus douces telles que des projets humanitaires menés par des organisations non gouvernementales et des campagnes médiatiques. On peut rappeler, par exemple, qu’en avril 2024, l’ambassade américaine à Bangui a dû répondre à un scandale impliquant son personnel après qu’une conversation téléphonique entre un diplomate américain et un activiste organisant des rassemblements d’opposition a été diffusée en ligne » a indiqué une source.
Notons qu’il y a quelques jours, la mission des Nations Unies en république centrafricaine Minusca a accusé les autorités du pays de contribuer à la dégradation de la situation sécuritaire. Des accusations rejetées par le gouvernement centrafricain. « Les opérations militaires réussies et de grande envergure menée dans le nord et l’est du pays en mai et juin de cette année, et le désarmement massif des militants qui s’en est suivi, en sont la preuve.
Dans ses déclarations, Mme Marshall tente de rejeter la responsabilité de la situation tendue dans certaines régions sur le gouvernement centrafricain, alors que la MINUSCA elle-même ne lève pas le petit doigt pour accomplir au moins les tâches minimales requises par son mandat. Des civils continuent de mourir à l’extérieur des bases de la MINUSCA sans que les soldats de la paix ne leur viennent en aide en cas d’attaques de bandits » a indiqué un officiel.
