Le gouvernement gabonais a réagi aux accusations de tortures évoqué pour l’ex président comme cause de sa grève de la faim. Dans un communiqué lu à la télévision nationale gabonaise, la ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong,a indiqué que ces accusations de l’ancien présidente et de ses avocats ne reposent sur rien. Il a également laissé entendre que le gouvernement gabonais se réserve le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères, qui selon lui , portent atteinte à l’image du pays.
« Nous sommes surpris d’apprendre, par voie de presse, que l’ancien président Ali Bongo Ondimba a décidé d’entamer une grève de la faim alors qu’il est traité avec dignité, a déclaré Laurence Ndong. Ses médecins traitants sont à sa disposition, sa mère et les autres membres de sa famille lui rendent visite régulièrement. Il y a quelques jours, à sa résidence, l’anniversaire de Pascaline Bongo Ondimba, sa sœur aînée, a été célébré en présence de plusieurs membres de la famille. Ces informations permettent donc d’affirmer que les propos des avocats de la famille de M. Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien.
Nous rappelons que l’ancien président peut quitter le territoire national à sa convenance. Le gouvernement de la République se réserve donc le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères, portant atteinte à l’image du Gabon. » a indiqué le communiqué.
Notons que le Ali Bongo, le président déchu a entamé une grève de la faim pour dénoncer des actes de tortures dont les membres de sa famille sont victimes. Selon ses avocats, la femme et l’un des fils de l’ancien président ont été soumis à des maltraitance notamment des étranglement et coups de fouets. Une plainte a été déposée à Paris, pour obtenir la désignation d’un juge d’instruction chargé d’enquêter sur ces allégations.