Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a refusé d'extrader l'ancien président centrafricain François Bozizé , accusé de complot contre le gouvernement en place par la cour penale speciale de Bangui. « Le mandat concerne des crimes commis sous la direction de Bozizé dans une prison civile et dans un centre d’entraînement militaire dans la ville de Bossembélém, où de nombreuses personnes ont été torturées et tuées par la garde présidentielle et d’autres forces de sécurité » a laissé entendre Gervais Bodagy le porte-parole de la Cour.
Le refus d'extrader Bozizé par le président Embalo a suscité des réactions mitigées au sein de la sociéte civile. Certains soutiennent la décision du président de protéger un individu en situation de vulnérabilité, tandis que d'autres critiquent cette action comme une ingérence dans les affaires internes d'un pays voisin.
Le président bissau-guinéen, Umar Sissoco Embaló, a opposé une fin de non-recevoir à la demande d’extradition de François Bozizé émise par la Cour pénale spéciale (CPS) de Bangui contre l’ancien chef d’Etat centrafricain, rapportent plusieurs médias internationaux. Notons que François Bozizé était à tête de la République centrafricaine de 2003 à 2013, après un coup d’État contre Ange-Félix Patassé, avant d’être renversé à son tour par la rébellion Séléka.