Le 18 juin 2024, l’armée burkinabè a officiellement démenti les rumeurs de mutineries qui circulaient sur les réseaux sociaux. Ces rumeurs suggéraient des mouvements d’humeur au sein de certaines casernes militaires du pays. Selon le Chef d’état-major général des Armées du Burkina Faso, le colonel-major Célestin Simporé, ces allégations sont infondées et mensongères. Elles seraient propagées par des individus mal intentionnés cherchant à semer le doute et la psychose parmi la population et les forces armées.
Simporé a rassuré les citoyens en affirmant que ces informations visent à démoraliser les troupes qui sont pleinement engagées dans la lutte pour la libération du peuple burkinabè. Il a encouragé les citoyens à continuer leurs activités quotidiennes sans inquiétude, assurant que les forces combattantes restent concentrées sur leurs missions de reconquête du territoire national.
Ce démenti survient alors que plusieurs médias rapportent une attaque terroriste meurtrière survenue le 11 juin près de la frontière avec le Niger, dans la localité de Mansila, au nord-est du Burkina Faso. Selon ces rapports, l’attaque aurait fait une centaine de morts parmi les forces de défense burkinabè. Toutefois, cette information n’a pas encore été confirmée officiellement par l’armée.
L’Association des Élèves et Étudiants de la commune de Mansila a réagi à cette attaque en appelant les autorités à prendre des mesures pour retrouver les personnes disparues et rétablir la paix et la sécurité dans la région. Dans un communiqué, l’association a salué la mémoire des victimes, tant civiles que militaires, tombées lors de cette attaque.