Alors que le Ghana se prépare pour les élections générales de décembre 2024, marquant la fin du second mandat du président Nana Akufo-Addo, les Forces armées ghanéennes (GAF) ont catégoriquement démenti les rumeurs concernant un coup d’État présumé. Dans un communiqué diffusé vendredi 23 août, les GAF ont rejeté les allégations de tentative de prise de pouvoir militaire, des propos qui avaient été attribués à Dr Emmanuel Akwetey, directeur exécutif de l’Institut pour la gouvernance démocratique (IDEG).
Le général Eric Aggrey-Quashie, porte-parole des GAF, a clarifié que l’armée n’a aucune intention de s’impliquer dans la politique ou de renverser le gouvernement, affirmant que les forces armées continueront à respecter les processus démocratiques en place. Le communiqué a insisté sur le fait qu’aucune conférence de presse n’avait été organisée par les GAF pour annoncer une quelconque intention de coup d’État, qualifiant ces accusations de « non fondées. »
Les forces armées ont aussi lancé un appel à la coopération et à la retenue, demandant aux groupes de la société civile et aux médias d’éviter d’alimenter les tensions politiques en utilisant leur nom. Elles ont exhorté toutes les parties prenantes à s’unir pour assurer des élections pacifiques et sécurisées.
Cette déclaration intervient dans un contexte régional tendu, marqué par une série de coups d’État militaires récents en Afrique de l’Ouest. Cependant, les GAF ont réitéré leur engagement envers la stabilité et la démocratie du Ghana, appelant à la tranquillité et à l’unité nationale à l’approche des élections.