Lors de sa visite à Lubumbashi le 16 novembre 2024, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a mis un terme aux spéculations concernant une révision constitutionnelle pour briguer un troisième mandat. S’exprimant fermement, il a rejeté ces allégations, pointant du doigt l’opposition pour avoir alimenté cette rumeur.
D’après des propos rapportés par Radio Okapi, Félix Tshisekedi a déclaré : « Personne ne changera mon avis sur cette question. » Il a averti les auteurs de ces manipulations, précisant que des sanctions pourraient être envisagées contre ceux qui tenteraient de désinformer la population.
Le président a également clarifié une déclaration faite à Kisangani, souvent interprétée comme une allusion à un éventuel troisième mandat. Il a souligné que ses propos avaient été déformés par une opposition qu’il accuse d’être en quête de crédibilité après son échec lors des dernières élections. « Je ne suis pas venu pour m’éterniser au pouvoir », a affirmé Félix Tshisekedi.
En rappelant sa volonté de servir le pays, il a insisté sur son engagement à ne pas déroger aux principes constitutionnels. « Tout ce que je fais, c’est pour le bonheur de mes compatriotes et le développement de mon pays. Un jour, je serai ex-Président et je souhaite vivre librement parmi les miens », a-t-il confié.
Félix Tshisekedi, élu en décembre 2018, puis réélu en décembre 2023 pour un second mandat, est soumis à la limitation constitutionnelle de deux mandats de cinq ans. En RDC, le scrutin présidentiel se déroule à un seul tour, ce qui a renforcé l’enjeu des deux dernières élections marquant son ascension et sa réélection.
Par cette prise de position, le président réaffirme son attachement à la démocratie et à l’alternance pacifique du pouvoir.