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Sénégal: la modification du règlement va-t-elle arrêter la volonté de dissolution du Parlement ?

Sonko Pm Regard 7395 860x574 1 Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal

Tue, 20 Aug 2024 Source: www.camerounweb.com

Finalement, l’Assemblée nationale a modifié son règlement intérieur le vendredi 16 août 2024. Cette modification devrait permettre au chef du gouvernement Ousmane Sonko de présenter la politique générale du gouvernement.

Cette modification, supprimée en 2019, était la pomme de discorde entre lui et les élus de l’opposition parlementaire à tel point que le président de la République a saisi le Conseil constitutionnel en vue de la dissolution l’Assemblée nationale.

Malgré cette avancée, le scepticisme persiste. Abba Mbaye, député de la coalition «Taxawou Sénégal» de Khalifa Sall, affirme que «il n’y a aucune chance que le Premier ministre fasse sa déclaration de politique générale devant cette Assemblée nationale».

La raison principale de ce scepticisme réside dans la récente saisine du Conseil constitutionnel par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, visant une potentielle dissolution de l'Assemblée nationale. Cette décision, qui pourrait être une réponse à l'impasse actuelle, pourrait mettre en péril les ambitions de Sonko.

L'opposition, majoritaire à l'Assemblée, pourrait se montrer un obstacle majeur à la déclaration de Sonko. Une motion de censure, en cas de tentative de présentation de sa politique générale, pourrait être envisagée.

Le camp présidentiel, dirigé par Ousmane Sonko, envisage sérieusement la dissolution de l'Assemblée nationale dans les prochaines semaines. Ce geste vise à aligner l'Assemblée avec le nouveau paysage politique dominé par les partis Pastef et Yewwi Askan Wi.

Cependant, la dissolution de l'Assemblée pourrait être un obstacle majeur. Un consensus est nécessaire pour éviter une situation de non-conformité. Le directeur exécutif de l'ONG 3D, Moundiaye Cissé, souligne que «il faudrait un consensus à défaut d’un arbitrage du Conseil constitutionnel».

La question de la loi électorale, notamment sur le système de parrainage, reste un point crucial. Un consensus est nécessaire pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

Source: www.camerounweb.com