Scandale au Mali : Un militaire filmé en train d’éventrer un cadavre

L’armée malienne a réagi avec fermeté suite à la diffusion d’une vidéo montrant un soldat en train de dépecer un homme. Cette scène, qui a profondément choqué, circule sur les réseaux sociaux et a suscité une vive réaction publique. La vidéo montre un homme en uniforme militaire malien invitant ses camarades à « prendre le petit déjeuner » tout en éventrant un corps non identifié.

En réponse à cet incident, l’Etat-Major Général des Armées a publié un communiqué le 17 juillet 2024, informant l’opinion publique de l’existence de cette vidéo troublante. Le communiqué précise qu’un individu portant une tenue et des insignes militaires des Forces armées maliennes (FAMa) apparaît dans la vidéo.

« L’armée malienne et l’ensemble des FAMa se démarquent fermement de cette vidéo », a déclaré un porte-parole de l’Etat-Major, ajoutant que « ces pratiques sont contraires à l’éthique, aux valeurs, us et coutumes de notre armée ». Le communiqué souligne l’engagement des autorités militaires à vérifier l’authenticité de la vidéo et à identifier l’individu impliqué. « Nous prenons cette affaire très au sérieux et toutes les dispositions sont prises pour faire ressortir la vérité relative à cette vidéo », a ajouté le porte-parole.

La diffusion de cette vidéo a ravivé les tensions, notamment parmi les milieux proches de l’ex-rébellion, qui n’ont pas hésité à la partager, exacerbant la situation. La victime, vêtue de manière typique des hommes des communautés du Nord et du Centre du pays, régions marquées par l’insécurité, a intensifié les spéculations et les inquiétudes.

L’Etat-Major Général des Armées a réitéré son engagement à respecter les droits humains et à maintenir la discipline au sein de ses rangs. Cette affaire met en lumière les défis complexes auxquels l’armée malienne est confrontée dans un contexte de crise sécuritaire prolongée. Les autorités militaires insistent sur leur détermination à mener une enquête approfondie pour assurer la transparence et rétablir la confiance du public.