Dans une déclaration publiée le 9 août, le GPS a exprimé sa volonté de saisir la main tendue par Gbagbo et de collaborer avec le Parti des peuples africains (PPA-CI). Actuellement en exil depuis fin 2019, Guillaume Soro a réclamé, via sa page Facebook, la réinscription de lui-même et de Laurent Gbagbo sur les listes électorales pour pouvoir participer à la présidentielle de 2025.
Cette démarche marque un tournant dans la politique ivoirienne, alors que les deux hommes politiques, anciens alliés de l’actuel président Alassane Ouattara, se retrouvent désormais sous le coup de condamnations les excluant des élections. Le GPS considère cette situation comme une « exclusion arbitraire et injuste », soulignant les implications de leur exclusion pour le processus électoral en Côte d’Ivoire.
César Etou, secrétaire général adjoint du PPA-CI, a exprimé son soutien à cette collaboration, affirmant qu’il n’était pas surpris par la réponse positive de Soro. Le GPS rappelle également l’importance de l’unité, évoquant le rôle crucial joué par Gbagbo et Soro dans la signature de l’Accord de Pretoria en 2005, qui avait permis une participation inclusive aux élections sans exclusion.
Guillaume Soro et Laurent Gbagbo cherchent ainsi à rétablir une compétition politique équitable, inclusive et transparente pour l’avenir politique de la Côte d’Ivoire. Cette tentative d’unité de l’opposition est perçue comme un pas important vers la réconciliation politique dans le pays, alors que les tensions politiques persistent.