Alima, artiste pluri-talentueuse que l’on ne présente plus a offert son 1er bébé à la presse ce matin. C’est à l’OTHNI qu’elle a tenu à dévoiler ce joujou musical aux hommes de médias, il a pour titre ‘’Fine’’ qui signifie ‘’Patience’’.
L’artiste que l’on ne présente plus nous propose un délicieux, mais alors, un triomphe recherché de la richesse artistico culturel du Cameroun.
C’est une balade, dirais-je, un carnet de voyage qui nous promène dans les tréfonds de la culture Bantoue avec des fortes odeurs de ‘’Ntumu’’ du Sud Cameroun. C’est en effet en langue Ewondo qu’elle partage sa patience fruit d’une dizaine d’années de gestation. Lorsque qu’elle ouvre la bouche, des sonorités rares et pointues nous électrisent l’esprit, c’est un talent rare, au timbre vocal palpitant.
Beaucoup la connaissent déjà, mais elle s’est réinventée dans ce chef d’œuvre de 15 titres que Martin Ambarra qualifie en ces mots : « En général, Fine situe l’œuvre humaine dans la communauté comme un aboutissement d’une de grâce (Akuma):un don de Dieu. ».
Des titres tels que: Bot, Yemenembe, Bitchakala, Mindzuk, le temps, Akuma, affiri, Yanemimbe, Engeles, Bimeowe, Bebey meublent ce premier né. Elle y met en exergue du bikutsi, du raggae, du funk, en faite tout qui fera votre bonheur. Sans hésitation, Elima nous dévoile sa source d’inspiration : « l’inspiration me vient de Dieu, c’est comme il me donne que je prends. Ma musique est basée sur des faits réels, tant que je ne les ai pas écris, c’est une souffrance au fond de moi.».
Elle nous invite tous ce vendredi 24 juin 2016 dès 20h pour la soirée dédicace de son album à l’OTHNI.