Richard Bona indexe le régime de Yaoundé. Sur sa page Facebook jeudi 23 février 2017, le bassiste d’origine camerounaise accuse : « Paul Biya et ses acolytes ont tout fait pour qu'on ne me fasse pas jouer hier... Résultat??? "Dans la sauce ». Il parle sans en donner la date d’un concert prévu dans la capitale américaine Washington. « J'ai été reçu à Washington DC comme un prince Ninja. « A la hauteur du talent ». J’ai mis du baume au cœur de la World Bank », se vante-t-il en minimisant l’incident qu’il décrit et dénonce.
« J'ai tellement rigolé j'en ai mal aux joues... Tenez mon prochain concert à lieu à Jakarta puis Tokyo. Allez aussi les faire annuler... Allez!!! Au travail!!! Vous allez vous fatiguer », lance-t-il ironiquement à l’endroit de ceux qu’il considère depuis un moment comme des personnes hostiles.
Dans un autre commentaire sous son post Richard Bona suppose que ceux qu’il accuse d’avoir manoeuvré pour que son concert soit annulé avaient peut qu’il « parle peut-être de Bamenda… » Il les défie photo à l’appui et en ces termes : « voici mon public à Jakarta il y a 2 ans... Ils m'attendent encore et toujours » avant de conclure sa réaction par ces mots : « j'ai pitié d'eux. La haine et l'aigreur ont envahi leur esprit... And it's too late to even save them ».
Richard Bona est devenu un opposant au régime de Paul Biya depuis 2015. Il n’a depuis lors de cesse de vilipender les actuels dirigeant du Cameroun leur chef en tête. Dans une sortie pas si lointaine Bona déclarait que « Paul Biya est pire que Boko Haram ». La colère de Bona envers le régime Biya a été accentuée par la non officialisation de la double nationalité au Cameroun.