Les lionnes indomptables de la balle orange entrent en scène ce vendredi face à l’Angola.
Logé dans le groupe B avec l’Angola, la Côte d’Ivoire, la Centrafrique, la Tunisie et le pays hôte, le Mali, le Cameroun vise une qualification pour la coupe du monde. Et pour cela, «il faudrait se hisser en finale», confie Yves Tsala, président de la Ligue régionale de basketball du Centre, interrogé par Cameroon Tribune en kiosque ce vendredi 18 août 2017.
Le second objectif des joueuses du coach Souleymane Pépouna, c’est de maintenir la place que s’est construite le Cameroun. En effet, la sélection du Cameroun a évolué depuis 2011 où elle était arrivée en quart de finale. Elle était demi-finaliste en 2013 et finaliste en 2015. Retomber en deçà de ces standards serait une chute.
Dans cette poule B, le favori c’est le Mali, le pays organisateur. «Il s’est donné les moyens pour gagner à domicile. L’équipe a effectué une excellente préparation, car la fédération travaille vraiment à la relève. C’est une équipe talentueuse», analyse Yves Tsala.
À côté du Mali, explique-t-il, se trouve l’Angola, qui est très expérimenté avec six joueuses championnes d’Afrique en 2011. Celles-ci jouent régulièrement en coupe d’Afrique des clubs et interclubs. Derrière ces deux équipes, le Cameroun devrait les accompagner pour le second tour. La quatrième place devrait se disputer entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie.
«La Côte d’Ivoire est une équipe qui souffre de problèmes d’organisation et de préparation. Malgré tout, ce sont des guerrières au même titre que la Tunisie. Concernant La RCA, elle revient avec de bonnes dispositions. Mais je crois que c’est une équipe qui vient beaucoup plus pour apprendre», poursuit-il.
Quant à l’effectif du Cameroun, C’est un mélange d’anciennes et de nouvelles joueuses. Les anciennes comme Priscilla Nbiandja et Ramsès Lonlack en sont à leur 4e Afrobasket. Pour le président de la Ligue régionale de basketball du Centre, cela constitue «la charte d’expérience de l’équipe».
«Ajoutée à elles, Weledji qui s’est bien fondue dans l’équipe pour une nouvelle. Elles forment une bonne ligne extérieure et c’est un point fort. Ce qui reste à faire, c’est travailler l’intérieur avec lequel on a quelques soucis comme cela s’est vu pendant la double confrontation amicale contre la Côte d’Ivoire. Ce sera cela le vrai chantier pour l’entraîneur», ajoute l’expert.