Les deux stages poursuivaient plusieurs objectifs, dont la formation de sapeurs aptes à détruire dans des conditions de sécurité idoines tous les types d’engins explosifs découverts.
Les Américains ont notamment formé vingt-cinq spécialistes dans la lutte contre les engins explosifs improvisés et au terme de la formation, « ils peuvent désormais, en plus de savoir détruire des mines, entreprendre, quand la situation l’exige, la neutralisation de certains engins identifiés », ont expliqué les instructeurs.
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Ces stages de renforcement des capacités vont permettre de conduire toutes les opérations dans lesquelles la menace d’engins explosifs improvisés est avérée.
Pour l’expert français Jacques Belon, c’était une formation de niveau 4, c'est-à-dire le sommet du cycle, et la plus exigeante. « Désormais, le Génie compte 8 experts dans le domaine de la découverte, de la destruction et de la neutralisation des engins explosifs », a-t-il indiqué.
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Selon des sources militaires, depuis le déclenchement des attaques de la secte terroriste Boko Haram, ces formations ont depuis 2014 permis aux forces de défense de venir à bout d’engins explosifs de façon professionnelle, le nombre des interventions sur le front de guerre étant évalué à 180 opérations.