Ce montant approuvé lors du Conseil des administrateurs de la Banque Mondiale le 27 octobre 2016 à Washington est un prêt de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD).
À l’issu du Conseil des administrateurs de la Banque Mondiale le 27 octobre dernier à Washington, la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) a décidé d’accorder un prêt de 192 milliards de dollars au Cameroun, soit environ 115 milliards de FCFA. Selon le communiqué de presse produit à cet effet, il est question pour ce financement de contribuer à renforcer la planification dans le secteur des transports, à améliorer l’efficacité et la sécurité du tronçon Babadjou-Bamenda sur l’axe routier qui relie Yaoundé à Bamenda, et à accroître la sécurité de plusieurs aéroports internationaux.
«Le Cameroun est une importante plaque tournante des transports en Afrique centrale, mais ne profite pas à plein des retombées économiques de cette situation, à cause de la médiocrité de son réseau routier et du coût élevé du transport et de la logistique. Nous voulons appuyer les efforts du pays pour planifier et mettre en œuvre une stratégie d’investissement dans le transport multimodal», souligne Élisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.
Par ailleurs, le projet bénéficiera aux usagers de l’axe routier Yaoundé-Bafoussam-Bamenda, parmi lesquels les habitants des quatre plus grandes villes du pays : Douala, Yaoundé, Bamenda et Bafoussam. Les agglomérations de moindre importance, les villages et les communautés rurales situés le long de cet axe en profiteront directement, puisque le projet financera la construction de nouvelles routes secondaires et d’infrastructures sociales.
«L’état actuel de la route entre Yaoundé, Bafoussam et Bamenda est l’une des principales causes du sous-développement de la région, où la pauvreté n’a pas reculé entre 2001 et 2014. Nous estimons donc important d’aider le pays à remettre en état et développer ses infrastructures de transport, afin de doper le commerce et le tourisme, et de contribuer ainsi à la création d’emplois dans la région», analyse Peter Taniform, spécialiste principal du transport et chef d’équipe du projet.