Malgré la récession, l’Etat continue de subventionner les organismes publics. Ainsi en 2015, renseigne Mutations du 29 février 2016, 120 milliards de Fcfa ont été sorties de caisses publiques pour diverses subventions aux organismes publiques. Tout en donnant la répartition en fonction des différentes structures, le journal s’interroge sur les critères qui déterminent les montants à reverser à chaque organisme.
« Au fond, le problème ne serait pas tant que l’Etat apporte des financements sous forme de subventions aux entreprises et organismes de son portefeuille », dit Mutations, « mais que ces apports soient recouverts de tant d’arbitraire qui conduit à ce qu’une structure comme la Commission nationale anticorruption (CONAC), dont l’efficacité reste toujours à prouver, se retrouve avec des frais de fonctionnement annuels s’élevant à 2,3 milliards de Fcfa tandis que, paradoxalement, la Chambre d’agriculture, des pêches de l’élevage et des forêts (CAPEF), dont la mission principale est l’appui à la recherche et au développement de l’agriculture (qui plus est à l’aune de l’agriculture de seconde génération), se contente d’une modique enveloppe de 1,5 milliard de Fcfa », dénonce notre confrère.
Dans la même veine, le quotidien privé se demande pourquoi l’ENAM continue de recevoir 2,5 milliards Fcfa de subvention de fonctionnement de l’Etat alors que le contexte budgétaire est marqué par la rareté des fonds. « En plus, Comment justifie-t-on la consommation de l’enveloppe de 2 milliards de Fcfa affectée au Fonds de soutien aux victimes des catastrophes et calamités naturelles, si officiellement il n’y pas eu de catastrophe naturelle au Cameroun en 2015 ? », s’interroge Mutations. De son côté, l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), a reçu 1,5 milliard de Fcfa l’année dernière.
Notre confrère note paradoxalement, le gouvernement, indique que l’endettement de ces organismes aurait atteint un niveau assez inquiétant. A tel point qu’il pourrait, à moyen terme, constituer un risque pour le budget de l’Etat.
Malgré la récession, l’Etat continue de subventionner les organismes publics. Ainsi en 2015, renseigne Mutations du 29 février 2016, 120 milliards de Fcfa ont été sorties de caisses publiques pour diverses subventions aux organismes publiques. Tout en donnant la répartition en fonction des différentes structures, le journal s’interroge sur les critères qui déterminent les montants à reverser à chaque organisme.
« Au fond, le problème ne serait pas tant que l’Etat apporte des financements sous forme de subventions aux entreprises et organismes de son portefeuille », dit Mutations, « mais que ces apports soient recouverts de tant d’arbitraire qui conduit à ce qu’une structure comme la Commission nationale anticorruption (CONAC), dont l’efficacité reste toujours à prouver, se retrouve avec des frais de fonctionnement annuels s’élevant à 2,3 milliards de Fcfa tandis que, paradoxalement, la Chambre d’agriculture, des pêches de l’élevage et des forêts (CAPEF), dont la mission principale est l’appui à la recherche et au développement de l’agriculture (qui plus est à l’aune de l’agriculture de seconde génération), se contente d’une modique enveloppe de 1,5 milliard de Fcfa », dénonce notre confrère.
Dans la même veine, le quotidien privé se demande pourquoi l’ENAM continue de recevoir 2,5 milliards Fcfa de subvention de fonctionnement de l’Etat alors que le contexte budgétaire est marqué par la rareté des fonds. « En plus, Comment justifie-t-on la consommation de l’enveloppe de 2 milliards de Fcfa affectée au Fonds de soutien aux victimes des catastrophes et calamités naturelles, si officiellement il n’y pas eu de catastrophe naturelle au Cameroun en 2015 ? », s’interroge Mutations. De son côté, l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), a reçu 1,5 milliard de Fcfa l’année dernière.
Notre confrère note paradoxalement, le gouvernement, indique que l’endettement de ces organismes aurait atteint un niveau assez inquiétant. A tel point qu’il pourrait, à moyen terme, constituer un risque pour le budget de l’Etat.