1200 participants enregistrés à la 2è édition du CIF

Sur le thème central « Mise en relation des porteurs de projets et des partenaires techniques et financiers pour la promotion de l’industrie locale et l’attraction des investissements », il est question pour des participants issus des sociétés d’Etat et d’établissements publics, des chambres consulaires, des partenaires au développement, d'institutions financières et bancaires, les opérateurs économiques et les investisseurs nationaux et étrangers, de rechercher les voies et moyens pour l’amélioration du cadre des affaires, avec un accent particulier sur le nouveau Plan directeur d'industrialisation (PDI).

Dans son intervention, le directeur général de l’Agence de promotion des investissements (API) Marthe Angélique Minja, a rappelé l’élaboration d’un cadre incitatif aux investissements privés, accordant des exonérations fiscalo-douanières aux entreprises aussi bien pendant la phase d’installation que de production.

Dans ce sillage, a-t-elle insisté, l’API a signé 134 conventions de partenariat avec les entreprises avec des investissements projetés à 3000 milliards de francs CFA pour 47 000 emplois directs attendus.

En tout état de cause, « le Cameroun est un bon risque pour les investisseurs », a déclaré le DG de l’API, d’autant qu’il s’agit d’un « processus dynamique, une synergie qui exige une concertation constructive », a-t-elle ajouté.

S’il est vrai que tous les secteurs de l’économie sont concernés dans ce cadre d’incitation à l’investissement privé, dans lesdites conventions, l’accent est mis sur la promotion de l’agro-industrie, l’habitat social et l’industrie chimique.

Procédant à l’ouverture de ce forum d’affaires au nom du chef de l’Etat camerounais Paul Biya, le ministre des Mines, de l’Industrie et du développement technologique (MINMIDT) Ernest Gwaboubou, a précisé que l’élaboration d’un nouveau PDI en vigueur depuis janvier 2017, est un cadre « pour promouvoir la visibilité et la lisibilité des mesures prises par le gouvernement pour la promotion des affaires au Cameroun ».

L’objectif étant à l’horizon 2025, de faire du Cameroun « l’usine de la nouvelle Afrique », « nourricier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), et du Nigeria.

Pendant quarante-huit heures, il est question pour les entreprises, de nouer et de renforcer les partenariats d’affaires à travers des rencontres B to B, et B to G, des échanges thématiques, des conférences-débats, des expositions, et la remise des awards lors de la cérémonie des investisseurs.