En quête de financement depuis 2012, le projet d’aménagement hydro-électrique de Njock dans le Nyong-et-Kéllé près d’Eseka vient de connaitre une avancée significative avec la désignation par le Gouvernement de l’entreprise chinoise Tehnis comme adjudicataire du marché.
Selon le quotidien Mutations du mardi 7 juin 2016, cette entreprise s’engage à financer ce projet dont le coût des travaux est estimé à environ 180 milliards de FCFA, pour une durée des travaux de quatre ans.
D’une capacité de 200 MW, le futur barrage hydro-électrique de Njock est censé desservir six Régions du Cameroun. Notamment le Centre, le Sud, l’Ouest, le Sud-Ouest, le Littoral et le Nord-Ouest.
Les fonds obtenus par le Gouvernement camerounais pour financer le projet d’aménagement hydro-électrique de Njock sont le fruit de la conférence économique internationale «Investir au Cameroun, terre d’attractivités», tenue les 18 et 19 mai dernier à Yaoundé, rappelle le journal.
Lors de ces travaux, le secteur énergétique a d’ailleurs été longuement présenté aux investisseurs présents comme le secteur le plus important du portefeuille des projets gouvernementaux qui nécessitent d’importants financements pour leur lancement.
Par ailleurs, il est annoncé le démarrage au troisième trimestre de l’année 2016 en cours, du projet de construction d’un nouveau barrage hydro-électrique sur le fleuve Sanaga, à Natchigal, dans la Région du Centre. D’une capacité de 420 MW, ce barrage va être construit par l’entreprise Electricité de France (EDF).
En guise de rappel, malgré son potentiel hydro-électrique qui tourne autour de 23 000 MW, les énergies renouvelables exclues, le Cameroun continue à broyer du noir, avec un déficit de 1600 MW, pour une demande nationale sans cesse croissante. Ladite demande se situe aujourd’hui autour de 3000 MW, souligne le journal.