Le 9 mars 2017 a lieu à Yaoundé le lancement officiel du Programme de l'Union européenne (UE) « LandCam: Sécuriser les droits liés aux terres et aux ressources et améliorer la gestion des zones forestières du Cameroun ».
Selon Eulogio Montijano, chargé de projets à la délégation de l’UE, LandCam « vise à soutenir les efforts du gouvernement pour améliorer la gestion des terres et des ressources naturelles, par la promotion d'une gouvernance foncière plus efficace. En particulier, le projet contribuera à renforcer le dialogue autour de la réforme en cours des lois foncières, forestières, minières et environnementales ». Ledit programme sera mise en œuvre par trois organisations de la société civile camerounaise. Il s’agit de l’Institut International pour l’environnement et le développement (Iied), le Centre pour l’environnement et le développement (CED), le Réseau de lutte contre la faim (Relufa).
L'UE finance « LandCam » à hauteur de 3,6 millions d'euros (environ 2,4 milliards de FCFA).
De façon détaillée, a indiqué Samuel Nguiffo, coordonnateur du CED, « Le rôle du CED inclura la recherche, la promotion, la médiation communautaire, le développement des compétences et le conseil technique. En plus d’appuyer la société civile dans ses propositions pour les réformes juridiques, il administrera un fonds de petites subventions. »
Le Relufa, lui, coordonnera le travail de compétence et de diffusion avec les journalistes, et facilitera les mises à l’essai d’approches visant à assurer les droits liés aux ressources et à la terre. L’Iied sera en charge de la coordination et de la gestion globale du projet. Il fournira également un soutien technique, rendra compte des enseignements tirés et les partagera, et supervisera les évaluations.