2e Pont sur le Wouri: grands travaux au Rond-point

32791 PONT SUR LE WOURI130815750 Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Fri, 30 Sep 2016 Source: camer.be

L’énorme  élévateur de charges émerge d’un fond artificiel. La trentaine de véhicules de travaux publics font des va et vient autour de ce point de mire. Dans ce mini- vallon une autre voie est en cours  de  construction. 

Tout juste à l’orée de la zone portuaire au pied de Bonantonè. Le rond-point de Deido n’est d’ores  et  déjà  plus  ce  qu’il était. Le complément au nouveau pont sur le Wouri dessine ses contours à un rythme régulier qui a permis de changer complètement la géographie de  l’entrée  historique  de Douala.

De l’autre côté de ce premier carrefour,  de  petites  montagnes de gravier ont été étalées au pied de la petite falaise de  Bonamoudourou,  largement  entamée.  En  scrutant l’horizon  subitement  grand, on aperçoit même le célèbre collège Alfred Saker jadis caché  par  quelques  constructions et une végétation plutôt dense pour la zone. Comme en face, de nombreuses résidences et commerces ont disparu. Bien plus vite que l’on ne pensait, au regard du problème des indemnisations que des  riverains  ont  perçu  récemment ici à l’improviste.

« On ne savait pas que les travaux  allaient  s’étendre jusqu’ici », explique une habitante du dernier immeuble de la rue de Bonantonè. Le célèbre établissement de me- nuiserie Anflo a déjà quitté les  lieux. 

La  station-service en  face  également.  Tout comme le grand immeuble qui la surplombait. Nombreux sont ceux  aux    alentours  qui  se demandent où s’arrêteront les déguerpissements,  le  rayon d’action du chantier s’étirant jusque vers la montée Saker, à moitié fermée à la circula- tion.  De  fait,  au  regard  du trafic qu’engendrera le futur pont en construction, les travaux complémentaires autour du rond-point ont été décidés après le lancement des grands travaux  qui  enjambent  le fleuve voisin.

Hormis les désagréments ordinaires  de  la  poussière  et des engorgements, les usagers habituels du Rond-point de Deido n’attendent plus que la nouvelle intersection avec ses  voies  directes  vers  les quais portuaires et les industries. « S’ils pouvaient travailler les weekends et les jours fériés,  tout  irait  plus  vite», estime un chauffeur de taxi. Son collègue renchérit sur le  mode  de  l’homme  satisfait mais  qui  en  veut  encore:  « Qu’ils nous affichent un grand plan pour qu’on sache à quoi ça va ressembler. »

Source: camer.be