Lancés en 2014 après une phase pilote en 2013 piloté par le gouvernement camerounais, les filets sociaux sont des programmes de transferts ciblant les personnes en état de pauvreté chronique ou passagère et les groupes vulnérables, pour les aider à améliorer leurs conditions de vie.
Selon Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la BM au Cameroun, « Cette fois-ci, l’enveloppe pèse plus de 31 milliards de francs CFA dont la moitié sous forme de prêt ».
Déjà opérationnel dans la partie septentrionale du pays, ce projet va s’étendre à d’autres parties du territoire national, raison pour laquelle en plus des régions de l’Est, du Nord-Ouest et des villes de Yaoundé et Douala, les régions du Sud et du Sud-Ouest seront également concernées.
250 000 personnes dans 80 000 ménages sont ciblées.
« Si le Cameroun le souhaite, nous pouvons l’aider à développer un système soutenable et permanent de filets sociaux afin de l’aider à combattre la pauvreté et les urgences de manière systématique », a affirmé la directrice des opérations de la BM au Cameroun.
Pour les autorités camerounaises, le projet des filets sociaux constitue le canal par lequel le gouvernement transmet aux plus pauvres les fruits de la croissance.
Une enveloppe de 20 000 francs CFA est remise chaque mois aux ménages démunis, en vue de les aider à envoyer leurs enfants à l’école, d’accéder aux soins de santé et de mener des activités génératrices de revenus.