4 banques camerounaises injectent 18 milliards dans le raffinage de l’huile de palme

Huile De Palme Raffinee1 Image de raffinage de l’huile de palme

Fri, 30 Mar 2018 Source: investiraucameroun.com

Grâce aux avantages que procure la loi de 2013, portant incitations à l’investissement privé en République du Cameroun (exonérations allant de 5 à 10 ans), les sociétés de production des huiles végétales raffinées SCR Maya, Azur et Scs-Rafca, viennent d’investir la bagatelle de 30 milliards de francs Cfa, afin d’accroître leurs capacités de production.

Selon l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), qui a révélé cette information au cours d’une conférence de presse organisée le 22 mars 2018 à Yaoundé, la capitale du pays, ces investissements ont été réalisés grâce à l’appui financier de quatre banques commerciales.

L’Asroc cite notamment la filiale locale de la Société générale ; la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC), contrôlée par le groupe BPCE ; la Commercial Bank of Cameroon ; et la filiale locale du groupe panafricain Ecobank. Ces quatre institutions bancaires ont, apprend-on, accordé aux producteurs d’huiles végétales raffinées sus-mentionnés, une enveloppe globale de prêts estimée à près de 18 milliards de francs Cfa.

Des investissements que ces entreprises ont cependant du mal à rentabiliser, à cause de l’envahissement du marché camerounais par des huiles végétales importées, qui de surcroît, sont souvent en décalage avec les normes édictées par les pouvoirs publics, regrette l’Asroc.

Source: investiraucameroun.com