Un an après son lancement, ce projet a permis de produire 20 000 tonnes de poisson, contribuant à améliorer la production halieutique nationale qui est passée de 180 000 tonnes à 200 000 tonnes en 2017.
Selon des statistiques, la demande nationale en produits halieutiques est estimée à environ 400 000 tonnes par an, d’où le recours aux importations estimées à environ 212 200 tonnes, soit un coût de 125 milliards de francs CFA.
Selon la Direction générale de douanes (DGD), ces importations ont connu une augmentation de 30% depuis 2011, le gouvernement ayant décidé d’exonérer l’importation du poisson pour éviter l’inflation des prix.
A la coordination nationale du PPEA, on explique que le succès engrangé repose principalement sur l’amélioration des techniques de production, ce qui est à l’origine de la vulgarisation et de la promotion de l’aquaculture hors sol, dans les bacs et les cages flottantes sur les cours d’eau.
Les fonds mis à la disposition du PPEA devraient permettre de poursuivre le renforcement des capacités des aquaculteurs et des coopératives et de réviser le plan de développement de l’aquaculture nationale.
Par ailleurs, assure-t-on au MINEPIA, une table ronde pour les bailleurs de fonds est également prévue afin de permettre au projet, encore à sa phase pilote, de passer à l’échelle supérieure.