Pendant le lancement des activités du comité de maturation des projets prioritaires des collectivités territoriales décentralisées de l’Adamaoua organisé du 2 au 3 mars dernier à N’Gaoundéré, les maires, sénateurs et autres acteurs ont réfléchi à une meilleure approche pour que les projets de cette région bénéficient d‘un bon quota dans le budget de l’État.
En effet, dans cette partie du pays, 460 projets sont en attente de financement pour un montant de 25 milliards FCFA, indique le trihebdomadaire L’Oeil du Sahel du lundi 6 mars 2017. Il faut dire que ces projets maturés ont été présentés au financement de l’État et des autres partenaires. Mais déjà, le Fonds d’Équipement et d'intervention Intercommunal (FEICOM) a accordé 3 milliards FCFA aux communes de la région pour financer ces projets. Dans la même lancée, le Programme National de Développement Participatif (PNDP) a également apporté un concours financier important pour ces projets. Malheureusement, au niveau des administrations, «moins de 5% de nos projets ont été pris en compte par les administrations sectorielles», a révélé Abbo Wakili, maire de Bélel et président du bureau régional des Communes et Villes unies du Cameroun (CVUC).
Pour que cette situation s’améliore, le comité de maturation des projets a exhorté les collectivités territoriales décentralisées e saisir toutes les opportunités qui s’offrent à elles, pour mieux renforcer leurs capacités et davantage présentés des projets maturés, peut-on lire dans le journal. Ceci dans le but majeur d’améliorer les conditions de vie des populations. «2016 était la 2e année du processus de maturation des projets prioritaires des communes, leur présentation et leur validation pour financement. En 2017, nous voulons consolider les acquis et faire une avancée considérable par rapport à ce qui a été fait. Ceci en proposant des projets mieux maturés et à temps, pour leur pise en compte dans le budget national», explique Abbo Wakili.