La ferme appartenant à l’opérateur économique Ouembe André Richard a enregistré les décès de près de six mille poulets depuis le 2 septembre 2016, nous apprend Le Messager du jeudi 8 septembre 2016. Des sources concordantes rapportent que les premiers décès ont été constatés par les employés de l’exploitation.
Alertées, les autorités administratives de la ville de Bafoussam se sont rendues sur les lieux et ont vécu les décès de nombreuses autres volailles en leur présence. «On dénombrait deux mille volailles mortes samedi soir. Au moment où je vous parle, le décompte est porté à six mille», affirme une source administrative, descendue sur le terrain. Malheureusement, les tentatives du journal pour obtenir d’amples informations auprès du délégué départemental du Ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) ont été vaines. «Je n’ai pas le temps pour parler de ce sujet», lance Idrissou Babetel.
Dans la même veine, les responsables régionauxde l’Interprofession avicole (IPAVIC) se refusent à toutes déclarations, indique le quotidien. «Ça, ce n’est pas une information à publier», se contente de dire le président régional de l’IPAVIC, Dieudonné Kamdoum. Aussi, aucune information n’est donnée sur les causes des décès des volailles dans cette ferme. Néanmoins, les installations ont été mises en quarantaine.
Les décès des poulets survenus dans cette ferme de Bafoussam interviennent au moment où le bureau exécutif de l’IPAVIC sollicite une levée définitive et globale des interdictions de vente et de circulation de poulets observées dans certaines villes du Cameroun. Il y a moins de 10 jours encore, le Comité de compétitivité se réunissait avec les acteurs de la filière agricole. L’objectif principal portait sur la relance de la filière avicole et la satisfaction des besoins en poulets pour les fêtes de fin d’année.