622 millions d'appuis aux acteurs de l'Aménagement des forêts

Bois Cam Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Thu, 8 Oct 2015 Source: cameroon-tribune.cm

622 millions de F de subventions octroyées mercredi par le Minfof à des communes, Ong, artisans, bureaux d’études et à un chercheur.

43 acteurs du Programme sectoriel forêts et environnement (PSFE) ont bénéficié mercredi des subventions de l’Etat, dans le cadre de la deuxième phase du projet C2D-PSFE 2, intitulé « Aménagement et suivi des forêts du Cameroun ».

Il s’agit de 16 communes forestières dont celles de Dimako, Messondo et Yokadouma, sept communes de reboisement dont Tonga, Foumban et Meiganga, dix Organisations non-gouvernementales (Ong) spécialisées dans l’aménagement, cinq associations d’artisans-bois, cinq bureaux d’études et d’un doctorant.

Ces subventions, globalement évaluées à 622 millions de F, ont fait l’objet de conventions, signées hier à Yaoundé, entre les bénéficiaires et le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Ngole Philip Ngwese.

Occasion de rappeler que l’objectif général de ce projet est le renforcement des actions du PSFE en faveur de la gestion durable des forêts de production, de la filière de transformation des bois et de la mise en œuvre d’une stratégie pour une contribution accrue du secteur au développement et à la lutte contre la pauvreté.

En cours depuis 2005, le projet C2D-PSFE avait déjà reçu des appuis de l’Agence française de développement (AFD), à hauteur de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de F. Pour cette deuxième phase, qui court jusqu’en 2017, l’AFD accorde 7 milliards de F supplémentaires, à l’effet de consolider ou de parachever les activités prévues.

Il s’agit d’améliorer les inventaires forestiers du Cameroun, d’analyser les plans d’aménagement conformément aux critères d’une grille d’évaluation précise et de renforcer les capacités des acteurs intervenant dans les différentes phases de l’aménagement des forêts de production. A terme, un Observatoire des forêts, faune et produits forestiers (OFFPF) devrait être créé.

Le Cameroun devrait avoir une meilleure connaissance de sa filière bois et des autres produits dérivés, les surfaces reboisées devraient être largement en hausse et une base de données de référence devrait être disponible au sein de l’observatoire national.

Source: cameroon-tribune.cm