Malgré de nombreux efforts déployés par les responsables de la planification familiale (PF) dans la région de l’Adamaoua et certains partenaires de la Santé publique, la prévalence contraceptive moderne demeure faible. Selon une enquête menée localement par la composante II du projet d’appui à la santé de la reproduction en 2015, seulement, 10,6% des personnes dans l’Adamaoua utilisent les méthodes contraceptives. Bien qu’elle occupe le 8e rang sur le plan national et le 1èr dans la partie septentrionale, beaucoup reste à faire.
Cette même enquête révèle qu’en 2015, la région a fait usage de 192 000 préservatifs masculins, 117 000 plaquettes de pilules, 171 stérilets, 743 implants et 32 contraceptions chirurgicales volontaires (CCV). Pour une population de 1 183 551 habitants, ce résultat est insuffisant, selon l’équipe en charge de la planification familiale. Sur les neuf districts de santé que compte la région, sept sont couverts par le service du planning familial et le projet d’appui à la santé de la reproduction (Pasar).
Les districts de santé de Djohong et Bankim attendent toujours le programme de vulgarisation de la planification des naissances. A cet effet, plusieurs facteurs freinent l’utilisation des méthodes contraceptives. Dans ce cas de figure, les agents de santé parlent de l’insuffisance à l’accès aux services de la santé de reproduction et des ruptures fréquentes des produits de la planification familiale.