Après un séminaire organisé au mois de juin dernier, sur la préservation des réserves foncières de l’aéroport international de Douala, l’Autorité aéronautique civile (abrégée en anglais CCAA) propose quelques solutions pour sauver le patrimoine de la principale porte d'entrée du Cameroun.
L'une des solutions, selon l’Autorité aéronautique, est la mise en place d’une plateforme entre les structures de l’aviation civile et les administrations foncières pour l’harmonisation des plans directeurs d’urbanisme et d’occupation des sols de la ville de Douala. Sans oublier les contraintes spatiales liées aux servitudes aéronautiques.
LIRE AUSSI: Les exportations du bois ralenties au port de Douala
Une autre proposition est la poursuite de l’effort de sensibilisation auprès des riverains sur l’occupation abusive des zones aéroportuaires. Idem pour ce qui est de la promotion de la culture du respect des aéroports. Enfin, l’Autorité aéronautique suggère une large diffusion des plans de servitudes aéronautiques et de la procédure de demande d’implantation dans les environs du domaine aéroportuaire.
La CCAA entend ainsi sauver les 400 hectares de terres appartenant à l’aéroport international de Douala, illégalement occupés par des familles qui y ont bâti leurs habitations.