CAMEROUN :: AGENCES DE VOYAGES : Les mauvaises pratiques interpellent Mebe Ngo’o :: CAMEROONChaque fin d’année, les Camerounais perdent leur vie sur les axes routiers à cause de l’incivisme et l’immoralité constatés dans les compagnies de transport terrestre. Quand les recettes et les affaires passent avant la vie humaine.
Plus que les maladies métaboliques, pathologiques et mystiques, le transport terrestre est devenu un grand danger pour les populations camerounaises. Des accidents mortels d’une gravité indescriptible sont enregistrés sur tous les axes routiers du pays en plongeant de nombreuses familles dans le deuil. Au-delà du fait que le gouvernement de la République a mis en place la prévention routière pour traquer les conducteurs véreux, les morts sur nos routes continuent de se compter. Les conducteurs ne manquent pas de s’enivrer d’alcool, les surcharges sont à l’ordre du jour malgré les sanctions à cause du fait que la corruption obstrue toute idée de rappel à l’ordre ou de la sensibilisation des acteurs. A la veille des fêtes de fin d’année, les manoeuvres constatées au sein des agences de transport sont telles que le ministre des Transports, Alain Edgar Mebe Ngo’o devrait sévir pour désamorcer les hécatombes. Il y a les agences clandestines qui se créent subitement pour profiter de la période, les tarifs de transports sont concurrentiels peu importe les surcharges.
Les bagages ne subissent plus un contrôle pour détecter les métaux et les explosifs car l’ennemi Boko Haram ne dort jamais. Les chauffeurs des gros porteurs consomment des drogues pour supporter la longueur des voyage au regard de la densité du trafic routier, ce qui créé les accidents graves à cause du sommeil. Difficile de comprendre qu’un même conducteur effectue un parcours de 1500km en aller et retour, Yaoundé – Bamenda, sans se reposer juste parce que le patron de l’agence propose les primes et augmentent les salaires. En dehors de Yaoundé – Douala camer.be, d’autres villes du Cameroun connaissent le trafic intense à l’approche des fêtes. Une descente du ministre des Transports dans les 10 régions du pays s’impose de manière à prévenir plutôt que de guérir.
De vieilles voitures reprennent la route Un autre fait plus alarmant vécu dans les agences de transport est la remise en circulation des vieux autobus. Pour se faire de l’argent, certains individus dépêchent les vieux cars de transport aux garages pour une légère réparation d’une voiture garée depuis longtemps. Après quelques coups de peinture et un nettoyage des sièges et vitres, l’engin est mis en route pour transporter les vies humaines. Au cas où un accident grave n’est pas à l’ordre du jour, les passagers qui avaient déjà déboursé de leurs frais de transport sont abandonnés en cours de route parce que le vieux moteur a connu une panne. Que faire devant ce genre de désagrément ?
Certains passagers et les plus simplistes empruntent des occasions de fortune tandis que d’autres attendent impatiemment l’arrivée des équipes de dépannage. Cette catégorie de malfaiteurs doit répondre devant la justice.