L’activité a occasionné une diminution en circulation des pièces de 100 Fcfa dans la ville, au grand dam des petits commerces.
Depuis la semaine dernière, les autorités administratives de la ville d’Ebolowa dans la région du Sud, ont décidé de sévir. Selon des commerçants locaux, certaines activités commerciales (mototaxis et autres petits commerces) de la ville, sont ralenties à cause d’une pénurie de pièces de 100 Fcfa. La rareté de cette catégorie de pièces de monnaie serait causée selon ces commerçants, par les machines à sous.
Ce qui a conduit les autorités locales à lancer une opération de saisie des machines à sous dans certaines salles de jeu de la ville. Une pénurie similaire avait été constatée dans la ville de Douala l’année dernière et ce sont les gestionnaires de stations-service et les pompistes qui avaient été indexés. Ils avaient été indexés de revendre les pièces de monnaie, ce qui avait favorisé la spéculation cyclique. Un obstacle que la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), a voulu contourné en mettant en circulation, de nouvelles pièces de monnaies en 2006.
La BEAC avait estimé qu’entre les années 70 à nos jours, le volume des pièces en circulation sur le marché a chuté de 10 à 3,5%. La thésaurisation, les pratiques des bijoutiers et les usages de tournés dans les casinos en sont les causes principales. Pour remédier à cette carence, la BEAC avait affirmé avoir passé une commande de 1,250 milliards de Fcfa en pièces. Comme les précédentes, cette nouvelle gamme de pièce de monnaie était composée de huit coupures de 1, 2, 5, 10 25 50 ,100 et 500 FCFA.
«Je demande également à tous les détenteurs des comptes, particuliers et entreprises, de demander les pièces de monnaie à leurs agences bancaires. C’est de cette manière que la diffusion des pièces de monnaie pourra se faire le plus largement possible» avait suggéré le gouverneur de la BEAC.
Il faut néanmoins souligner que les prélèvements de pièces de monnaie ont accusé une baisse de 10,9 % en 2015, passant de 141,8 millions d’unités à 126,3 millions d’unités d’une année à l’autre. La baisse est plus prononcée en 2013 (37,8%), selon les données de la BCEAO dans ses rapports annuels 2011, 2013 et 2015.