Alexandre Beziaud remplace Guillaume au poste d’ADG de la SG Cameroun

SGBC SGBC

Tue, 14 Jul 2015 Source: Investir au Cameroun

Le groupe bancaire français, Société générale (SG), vient de nommer au poste d’administrateur directeur général de sa filiale au Cameroun, Alexandre Beziaud, qui occupait jusqu’à sa nomination le poste de DGA au siège du groupe bancaire à Paris.

A la tête de la filiale camerounaise, Alexandre Beziaud, un Centralien de 41 ans, qui a travaillé à BNP Paribas avant de rejoindre la Société générale en l’an 2000, remplace Jean Philippe Guillaume, dont le bail à la SG Cameroun aura duré un peu plus de 3 ans.

Le nouveau DG hérite d’une filiale qui figure depuis des années dans le trio de tête des banques en activité au Cameroun, et qui revendique un résultat net de 4,8 milliards de francs Cfa en 2014. Une performance que Mathurin Ndoumde Epée, le PCA de la SG Cameroun, attribue au dynamisme de Jean Philippe Guillaume, qui aura par ailleurs réussi à densifier le réseau de la SG en créant neuf nouvelles agences en un peu plus de 3 ans, de même qu’il a triplé le nombre de distributeurs de billets sur le réseau SG Cameroun. Cependant, le magister de Jean Philippe Guillaume à la tête de la filiale camerounaise de la Société générale a davantage été marqué par le changement d’enseigne, puisqu’en 2013, la Société générale de banques au Cameroun (SGBC) est devenue Société générale Cameroun (SGC), pour coller au logotype de la maison-mère parisienne.

Cette transition ne s’est malheureusement pas faite sans douleur, puisqu’en juin 2014, la filiale camerounaise de la SG a été pour une rare fois secouée par une grève des employés, qui réclamaient un «réaménagement sans délai au sommet du directoire de la banque, notamment à la direction générale et à la direction des ressources humaines».

Selon les grévistes, le DG tenait régulièrement des «propos irrévérencieux, insultants voire dénigrants vis-à-vis des représentants sociaux et des institutions de la République, notamment envers la justice et les autorités publiques».

Source: Investir au Cameroun