Les membres de cet organe ont présenté les impacts macroéconomiques de la structure mise en place en 2003.
C’est au cours de sa participation au Salon international de l’entreprise, édition 2017, achevé dimanche dernier, que l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) a exposé sur les impacts macroéconomiques depuis sa mise en place en 2003. Agnès Solange Ondigui Owona, la coordonnatrice du secrétariat technique de l’ITIE Cameroun, est revenue, au cours d’une rencontre avec la presse, sur cette organisation internationale dont l’objet principal est d’œuvrer à l’amélioration du climat des affaires, en vue des investissements locaux et étrangers dans le domaine des industries extractives.
Aussi, renseigne Agnès Solange Ondigui Owona, le pays attend la validation de son prochain rapport au mois de juillet 2017. « Au Cameroun, nous voulons améliorer l’efficacité des administrations et surtout la transparence dans les industries extractives. Il s’agit de renforcer la gestion des finances publiques et faire respecter l’obligation de rendre compte », a-t-elle affirmé. Pour sa part, Bachirou Mohamadou, inspecteur des Impôts et membre du secrétariat technique de l’ITIE, a indiqué que le Cameroun n’avait pas connu de succès lors de la présentation de son premier rapport. Ce dernier a reproché cet échec à l’administration du Trésor qui, selon lui, était tancée de n’avoir pas produit assez de données dans le document incriminé.
Par ailleurs, la coordonnatrice du secrétariat technique du comité ITIE Cameroun a indiqué que sa structure envisage la couverture de toute la chaîne de valeurs. « Il y a des clauses de sauvegarde dont la vocation est de préserver la qualité de la mise en œuvre dans un État. Il y a également des exigences que chaque pays doit respecter. Aujourd’hui, nous sommes satisfaits. Le secrétariat technique international suit au jour le jour ce que nous faisons. Je dois dire que depuis le 31 décembre 2012, des efforts sont faits pour nous maintenir dans le statut des pays conformes », dixit Agnès Solange Ondigui Owona. Pour Bachirou Mohamadou, il devient en outre impératif, d’améliorer la traçabilité des recettes du domaine extractif, principalement, le sous-secteur minier. Chose qui selon lui, passe par l’informatisation de la chaîne d’encaissement des recettes, ainsi que l’affectation des transferts infranationaux.
Toutefois, d’après les données reportées par le gouvernement, la contribution du secteur extractif dépasse les chiffres publiés par l’Institut national de la Statistique pour se hisser à 782,4 milliards FCFA en valeur absolue, et 26,95% en valeur relative, pour ce qui est des recettes totales de l’État.