Le président de cet organe a tiré la sonnette d’alarme, dans un communiqué publié le 5 janvier dernier.
Le président de la Commission nationale anti-corruption annonce à l’opinion publique nationale que des cas d’arnaques perpétrés par des faux agents, prétendant appartenir à la Conac, sont de plus en plus récurrents dans certaines villes du Cameroun.
Selon Dieudonné Massi Gams, les méthodes de ces faux agents ont été identifiés, d’où cette alerte adressée au public. Il précise ainsi que ces individus utilisent notamment l’arnaque au téléphone, la présentation de fausses pièces d’identité professionnelles, ou encore font usage de faux documents officiels.
La Conac affirme avoir procédé à l’arrestation et à la mise à la disposition de la justice de plusieurs suspects, dont un certain Samba René Yesus, président du syndicat national des conducteurs professionnels urbains du Cameroun, qui se présentait comme étant le représentant de la Conac dans la ville de Bertoua.
On note cependant que ce n’est pas la première fois que la Conac est victime de pareils cas d’arnaque. En mars 2012 déjà, un gang conduit par Roméo Ndipsi, qui se présentait comme un officier supérieur de la Conac et chef d’une mission composée de quatre personnes, avait sévi dans diverses administrations de Bertoua pendant près d’un mois. Les infortunés avaient été interpellés le 23 mars 2012 et traduits devant les tribunaux.
Le président de la Conac invite conséquemment les victimes de cas d’arnaques à saisir les services de police ou de gendarmerie les plus proches, et d’en informer l’organe.