Au lendemain de Noël, les activités tournent au ralenti à Douala

C’est avec la fatigue que plusieurs habitants de Douala se sont sont reveillés ce 26 décembre 2017. Au lendemain de la célébration de Noël, certains avaient la gueule de bois.

« J’ai beaucoup bu au point de me sentir inadpte à travailler aujourd’hui », confie Alain, qui promet vider ses dernières bières dans la mi-journée avant de reprendre le boulot demain mercredi. Christine, dit-elle, n’a pas bu. Mais accuse le coup de la fête qui lui impose un repos urgent.

Une fatigue observée chez la plupart des citadins, qui a pour conséquences le ralentissement général des activités dans la ville. Un tour au quartier des affaires à Akwa le confirme avec des commerces partiellement ouverts. Ici, les clients se font attendre et les commerçants rongent les doigts.

« Nous sommes au lendemain de noël et c’est toujours comme ça. Les clients sont rares, mais ils seront de retour dès mercredi », rassure toutefois Jean, employé dans une grande surface à Akwa. Idem dans la plupart des marchés de la ville, où vendeurs et clients se font rares.

Les services publics ne sont pas en reste. A Bonanjo, quartier administratif de la capitale économique, seul le service minimum est assuré. Ce n’est certes pas une journée fériée, nous confie un agent de l’Etat, mais tout le monde est fatigué. Une fatigue qui n’a pas épargné les transports.

Dans la ville, la circulation est fluide. Même les énormes bouchons qui ont paralysé la circulation avant et pendant la fête de Noël, ne sont pas visibles. Mais avisent les transporteurs, ce n’est qu’une petite trève, car dès demain mercredi, promettent-ils, les embouteillages vont reprendre leur rythme infernal.