Aviculture: le SAVI s’ouvre le 26 octobre

Sur initiative du Ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) et de l’Interprofession Avicole du Cameroun (IPAVIC), le Salon Avicole International (SAVI) de Yaoundé se tiendra du 26 au 28 octobre 2016. Le thème retenu pour le SAVI 2016 est: «L’aviculture camerounaise, l’élan d’une industrialisation en marche». «Avec des déficits récurrents sur le marché intérieur, le Salon Avicole International (SAVI de Yaoundé sera une foire aux idées, afin de célébrer le savoir-faire des participants venus d’horizons divers», peut-on lire dans les colonnes du journal Le Quotidien de l’Économie paru mardi 11 octobre 2016.

D’après le journal, il sera question pour les organisateurs de résoudre l’équation de la modernisation des outils de production et la mise à niveau de l’aviculture nationale. Des observateurs soulignent qu’au stade actuel de la production au Cameroun, il est difficile de dire avec exactitude qui est aviculteur et qui ne l’est pas. Il s’avère également difficile selon ces observateurs, à l’État de tirer avantage de cette activité. Le MINEPIA compte donc faire appel aux exposants internationaux spécialisés dans la fabrication des équipements et matériels avicoles. «Des appels sont lancés en direction des organisations de producteurs de volaille et des sous-produits locaux», peut-on lire.

En 2014, lors de la première édition du SAVI, le Secrétaire Général de l’IPAVIC soulignait que le Cameroun produisait 120 000 tonnes d’œufs et plus de 70 000 tonnes de volailles. Aujourd’hui, la commercialisation et l’abattage, mais surtout la protection des lieux d’élevage demeurent parmi les grandes difficultés que rencontrent les acteurs du secteur.

Les déficits se chiffrent à 40 tonnes en 2015 avec une tendance sans cesse croissante de la demande. La filière agricole contribue à hauteur de 1% du Produit Intérieur Brut (PIB), à raison de 15 milliards de FCFA. La filière couvre près de 14% des besoins de la population en protéines animales. Pour satisfaire la population en 2015, il fallait 98 000 tonnes avec un rapport de supplémentaires de 24 millions de volailles sur pied. Tout ceci, selon les informations de la plateforme numérique dédiée au secteur agro-pastoral, CamAgro.