Belt and Road : les étapes potentielles pour développer cette initiative audacieuse au Cameroun

Le Cameroun, avec sa vision ambitieuse pour le développement durable et la stimulation de son économie, envisage de s'inspirer de l'initiative "Belt and Road" de la Chine, également connue sous le nom de la Route et de la Ceinture, pour consolider ses échanges commerciaux et économiques avec de nombreux pays, favorisant ainsi un approvisionnement continu en matières premières et l'exportation de biens et de services. Cette initiative vise à créer un réseau de commerce régional majeur en Afrique centrale, avec un impact significatif sur la carte commerciale de la région.

Les étapes potentielles pour développer cette initiative audacieuse

Renforcer la coopération régionale et la libre circulation des personnes

Pour permettre une telle initiative, le Cameroun devrait adopter une politique d'immigration collaborative avec les pays voisins, notamment le Nigeria, le Tchad, la République centrafricaine, le Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale. Cela pourrait impliquer la mise en place de la libre entrée et d'un séjour de 90 jours sans visa pour les citoyens de ces pays.

Établir une feuille de route commune

Les pays impliqués peuvent travailler ensemble pour élaborer une feuille de route commune, définissant les priorités, les objectifs et les étapes du projet. Cela permettrait de faciliter la planification et la mise en œuvre des projets d'infrastructure transfrontaliers.

Mobiliser les ressources financières

Les pays peuvent explorer diverses sources de financement, y compris les partenariats public-privé, les financements internationaux, les prêts concessionnels et les investissements directs étrangers. La participation du secteur privé et l'attraction d'investisseurs intéressés par le développement des infrastructures en Afrique centrale sont essentielles.

Coordonner les projets d'infrastructure

Une coordination efficace entre les pays est essentielle pour éviter les doublons et maximiser les avantages mutuels. Une structure de gouvernance régionale peut être mise en place pour superviser et coordonner les projets d'infrastructure transfrontaliers.

Renforcer les capacités locales

L'investissement dans le renforcement des capacités locales en matière de planification, de conception, de construction et de gestion des infrastructures est crucial pour garantir la durabilité à long terme du projet.

Il est utile de souligner également l'importance de considérer les investisseurs africains, mettant en avant des exemples tels que Aliko Dangote du Nigeria et Tony Elumelu, et encourageant l'ouverture à des investisseurs provenant de pays africains voisins.

Il est important de noter que la réalisation de cette initiative nécessitera du temps, des ressources et un engagement politique fort de la part de tous les pays impliqués. Une étude de faisabilité approfondie et une coordination régionale continue seront essentielles pour la réussite de ce projet ambitieux.